Pour vous accompagner durant le confinement, le magazine d’art L’Œil et Le Journal des Arts s’associent pour vous offrir gratuitement une sélection de leurs meilleurs articles sur un.e artiste, une période clé de l’histoire de l’art ou une aventure esthétique. Aujourd’hui : les (femmes) peintres.
« ELLES »
À tout seigneur, tout honneur. Au printemps 2009, un accrochage du Centre Pompidou jetait un pavé dans la mare. « elles@centrepompidou » proposait une histoire de l’art du XXe siècle par la seule présentation d’artistes féminines. Si cette exposition créait la polémique, elle a depuis fait date, en ouvrant notamment la voie à une série d’initiatives consacrées à la reconnaissance des artistes femmes. Ces deux articles parus dans le magazine L’Œil en 2009 remettent cet événement historique dans son contexte.
À lire : « Femmes. « Elles » envahissent Beaubourg » et « 100 % sans hommes »
PEINTRES !
Existe-t-il une « peinture de femme » ? La question est délicate, piégée même. Elle est pourtant posée dans ce long et passionnant article de L’Œil qui, pour tenter d’apporter des réponses, donne la parole aux premières intéressées : les artistes.
À lire : « Femmes peintres ou peintres tout court ? »
CLAIRE TABOURET (née en 1981)
Depuis son entrée dans la collection Pinault, Claire Tabouret est un nom qui compte dans la peinture actuelle. En 2017, Le Journal des Arts est allé la rencontrer dans son atelier de Los Angeles où elle était partie se ressourcer.
À lire : « Claire Tabouret, l’infatigable succès »
NIKI DE SAINT PHALLE (1930-2002)
Romantique et subversive, féministe et engagée, peintre et sculptrice, Niki a brisé les tabous de sa classe sociale comme ceux de l’art contemporain. Portrait d’une franc-tireuse aux allures de madone…
À lire : « Niki de Saint Phalle, une sacrée Nana »
EXPRESSIONNISTES… ABSTRAITES
Mais que s’est-il passé pour que l’histoire de l’art efface à ce point la présence des femmes artistes dans le groupe de l’expressionnisme abstrait américain, s’interroge l’auteure de cet article ? Une question brulante quand l’histoire n’a retenu que Lee Krasner pour mieux fermer les yeux sur Elaine de Kooning, Grace Hartigan, Joan Mitchell, Mary Abbott ou Jay DeFeo.
À lire : « Américaines, expressionnistes... et transparentes »
MARIE LAURENCIN (1883-1956)
L’histoire de l’art ne la voit que comme la muse d’Apollinaire. Pourtant, son univers, peuplé de jeunes femmes languides aux formes sinueuses, constitue une œuvre originale au début d’une XXe siècle. Portrait d’une égérie, mais pas seulement…
À lire : « Marie Laurencin - Retour en grâce »
PAULA MODERSOHN-BECKER (1876-1907)
Sa redécouverte par le Musée d’art moderne de Paris en 2016 a constitué un choc pour le public français qui ne la connaissait pas jusqu’alors. L’analyse de son tableau Jeune fille nue assise montre pourtant que la peintre allemande rivalisait avec les plus grands fauves.
À lire : « Modersohn-Becker, Jeune fille nue assise »
MARY CASSATT (1844-1926) ET BERTHE MORISOT (1841-1895)
Quand l’histoire de l’impressionnisme s’écrit au féminin, elle réintègre les artistes Mary Cassatt et Berthe Morisot auxquelles ces deux articles de L’Œil rendent grâce.
À lire : « Mary Cassatt, une Américaine en France » et « Quand l’impressionnisme s’écrit au féminin »
MICHAELINA WAUTIER (1614-1689)
Contemporaine d’Artemisia Gentileschi (1593-1652), Michaelina Wautier aura eu le plus grand mal à s’imposer dans une histoire de l’art faite par les hommes pour les hommes. Heureusement, une exposition à Anvers en 2018nsortait la peintre des limbes du baroque pour mettre son œuvre sous la lumière. Analyse d’œuvre.
À lire : « Le Triomphe de Bacchus de Michaelina »