PARIS
En comparaison de Paris Photo, foire de novembre qui couvre tout le spectre du champ photographique (du grand reportage à l’art), la Fiac présente principalement de la photographie plasticienne même si, comme le précise Françoise Paviot, qui montre des historiques sur son stand (les Blume, Man Ray…), « toute photographie est plasticienne, si elle est de qualité ».
Dans l’historique toujours, Natalie Seroussi dévoile de l’iconique : une poupée désarticulée (1936) de Bellmer côtoie un Office Baroque de l’Américain Gordon Matta-Clark, si caractéristique de sa démarche des années 1970 consistant à réaliser des œuvres sur site abandonné en effectuant des « coupes de bâtiment ». D’autres enseignes, moins axées sur le médium, ne manquent pas pour autant d’afficher de grands photographes contemporains. C’est le cas par exemple de la 303 Gallery, de New York, qui montre une photographie couleur (2013) de Stephen Shore où transparaît sa perception esthétique hors pair des grands espaces américains, ou encore de l’Allemand Daniel Buchholz qui expose une série de photographies (natures mortes, scènes de genre : hommes se masturbant) de son compatriote Wolfgang Tillmans qui, façon Nan Goldin, traque les détails les plus infimes du quotidien.
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Quelle photographie peut-on voir à la Fiac ?
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°683 du 1 octobre 2015, avec le titre suivant : Quelle photographie peut-on voir à la Fiac ?