PARIS
Comme toutes les foires, la Fiac focalise pour l’essentiel sur des objets tangibles pouvant facilement trouver place chez les acquéreurs : dessins, peintures, sculptures et installations. Pour autant désireuse, à raison, de couvrir tout le champ créatif, cette manifestation n’oublie pas la performance.
Celle-ci, acte éphémère où en général le plasticien se met lui-même en scène, est à l’honneur au sein du cycle de performances « Ouvertures/Openings » développé conjointement par le Louvre et la Fiac. Moins axée sur une mythologie personnelle de l’artiste pratiquée par certains historiques (Abramovic, Beuys…), la performance, dans sa version la plus contemporaine, est une analyse comportementale ou sociologique : ici, l’espace-temps du dispositif muséal, mixant mouvement représenté et geste dansé, est interrogé. Cofondatrice du célèbre Judson Dance Theatre de New York, la chorégraphe américaine Yvonne Rainer revient sur sa trajectoire fusionnant danse et minimalisme dans le cadre d’un rendez-vous consacré à une projection de documents rares ainsi qu’à une conférence performée inaugurant une création : The Concept of Dust, pièce pour sept danseurs questionnant l’histoire… de l’art (à l’Auditorium du Louvre). Toujours au Louvre, mais cette fois-ci dans la cour Marly, les anciennes écuries du Louvre de Napoléon et dans l’aile Richelieu, les trois performeurs Volmir Cordeiro, Claudia Triozzi et Jérôme Bel investissent la théâtralité du musée pour la dérégler via des pratiques performatives aventureuses.
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Verra-t-on de la performance à la Fiac ?
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°683 du 1 octobre 2015, avec le titre suivant : Verra-t-on de la performance à la Fiac ?