PARIS
Si certaines œuvres atteignent plusieurs millions sur les stands de la Fiac, d’autres se négocient à partir de quelques centaines d’euros.
Landau Fine Art expose Picasso, le New-Yorkais Christophe Van de Weghe annonce Basquiat et la Galerie Perrotin affiche sa star Murakami : avec des galeries mastodontes affichant des maîtres de l’art moderne et des poids lourds actuels, la Fiac « devrait atteindre, selon sa directrice Jennifer Flay, quelques pics de vente autour de 7 millions d’euros et réaliser une série de ventes entre un et cinq millions ». De son côté, la Galerie Tornabuoni propose une sélection d’artistes transalpins de l’après-guerre et de créateurs incontournables de l’art contemporain italien : des œuvres majeures signées Fontana (ses fameux monochromes violentés des années 1960), pour des prix allant de 1,45 million à 2,70 millions d’euros, voisinent avec une historique Mappa (1984) de Boetti, annoncée à 1,9 million d’euros. À côté de ces montants très élevés, il existe des prix du milieu ainsi que des plus « petits », comme le souligne Jennifer Flay : « Il faut lutter contre l’idée qu’il faudrait 50 000 euros sur son compte en banque pour commencer sa collection à la Fiac. Et n’oubliez pas les galeries qui proposent des multiples à des prix attractifs, entre 500 et 1 000 euros, comme Florence Loewy, mfc-michèle didier et la Galerie de Multiples. » Sans passer par le multiple, des pièces uniques sont disponibles, pour des valeurs sûres, dans une fourchette de prix oscillant entre 3 000 et 150 000 euros. Pour 3 000, un collectionneur peut s’offrir chez Pietro Sparta une aquarelle du duo hard Ida Tursic & Wilfried Mille et, pour 150 000, on peut repartir du stand Obadia avec une grande toile abstraite de 1972 signée Shirley Jaffe. Enfin, dans l’entre-deux, à condition tout de même d’avoir les reins solides, pourquoi ne pas craquer chez Templon pour le troublant Candy Paradise ? À savoir une photographie peinte appétissante de Pierre et Gilles vendue à 100 000 euros.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Des prix qui vont de 500 à plusieurs millions d’€
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €- La Fiac - Demandez le programme
- Une vraie fausse ouverture aux nouvelles scènes
- Tendance : Le grand retour de l’art moderne à la Fiac
- La grogne des galeries françaises
- Le comité de sélection est-il si libre que cela ?
- L’art abstrait, une présence plus concrète que jamais
- Quand la Fiac regarde du côté de l’histoire
- Les multiples, des œuvres très singulières à la Fiac
- Fait-on encore des découvertes à la Fiac ?
- Verra-t-on de la performance à la Fiac ?
- Des prix qui vont de 500 à plusieurs millions d’€
- Quelle photographie peut-on voir à la Fiac ?
- Le coup de force de la scène latino-américaine à la Fiac
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°683 du 1 octobre 2015, avec le titre suivant : Des prix qui vont de 500 à plusieurs millions d’€