UKRAINE
Les archives du Journal des Arts dépeignent un secteur culturel en difficultés depuis la prise de la Crimée et la guerre du Donbass.
Subissant aujourd’hui les assauts meurtriers de l’armée russe, la scène culturelle ukrainienne est à la peine depuis plusieurs années. Et son bourreau est toujours le même : Vladimir Poutine. Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie et la guerre menée par les séparatistes du Donbass soutenus par la même Russie, l’Ukraine vit dans l'insécurité.
Parmi les premières victimes de cette guerre, une installation de Pascale Marthine-Tayou détruite en 2015 par les forces pro-russes dans le centre d’art contemporain Izolyatsia, dans les environs de Donetsk. Le lieu a été transformé en bastion des séparatistes.
Emmanuel Grynszpan, le correspondant du Journal des Arts à Moscou, dressait alors en novembre 2015 un état des lieux particulièrement sombre de la scène culturelle à Kiev et en particulier du marché de l’art contemporain. Trois ans plus tard, en 2018, le constat était toujours autant pessimiste. Un contexte tellement sombre que la mort brutale de Stas Volyazlovsky, figure de la contre-culture ukrainienne, éveille les soupçons.
Certaines initiatives tentent de dynamiser un marché de l’art contemporain atone, que les galeries sur place estiment inférieur à 10 millions de dollars, en créant en 2019 une Kiev art week.
Seul motif de satisfaction pour les Ukrainiens, en octobre dernier, la justice néerlandaise a confirmé une première décision qui ordonnait le retour en Ukraine d’un ensemble archéologique important prêté par la Crimée à un musée d’Amsterdam, peu avant l’annexion de la péninsule ukrainienne. Une décision, qui n’avait pas contenté la partie russe.
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En Ukraine, une scène culturelle fragilisée depuis 2014
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