L’échec d’OFFicielle signe le retour de galeries françaises qui avaient été écartées du Grand Palais.
Annoncée à grand renfort médiatique, la Fiac créait en 2014 une nouvelle foire dite OFFicielle sous le prétexte de ne pouvoir accueillir au Grand Palais toutes les galeries aspirant à y exposer. Une extension installée à la Cité de la mode et du design, quai d’Austerlitz, vécue comme un purgatoire par ceux qui s’y étaient retrouvés. Discussions et débats ont fusé alors sur l’ostracisme de la Fiac à l’égard des galeries françaises, victimes de la situation. Contrairement au fameux dicton « Jamais deux sans trois », OFFicielle n’aura pas survécu plus de deux ans et voilà que les responsables de la Fiac décident de réintégrer cette année un certain nombre de galeries qui faisaient défaut. On ne peut prétendre être un événement international chez soi sans faire valoir quelque peu ce qui s’y passe, à moins de ne vouloir se tirer une balle dans le pied. Il aura donc fallu l’échec d’OFFicielle pour que les organisateurs de la foire parisienne le comprennent.
Le retour de certains exposants comme les galeries Hussenot, Praz-Delavallade, Godin, Bugada-Cargnel, Ceysson, Semiose, Torri ou Triple V est d’autant plus justifié qu’elles ont contribué, chacune à leur manière, à écrire l’histoire plus ou moins récente de la Fiac. Or une telle manifestation ne se peut amnésique. À l’instar de certaines de leurs semblables étrangères, ces galeries y ont insufflé un sang neuf, une façon de travailler nouvelle et tout un lot de propositions qui font de la Fiac un objet dynamique et prospectif. Leur retour était indispensable, comme il en irait encore de quelques autres toujours absentes.
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La French touch de retour à la Fiac
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°694 du 1 octobre 2016, avec le titre suivant : La French touch de retour à la Fiac