Ventes aux enchères

Christie's monde enregistre une baisse de 8 % son CA en 2024

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 18 décembre 2024 - 315 mots

Après une chute de 26 % en 2023, la maison de la famille Pinault enregistre une nouvelle baisse de son chiffre d’affaires.

Georgina Hilton dirige la vente de la collection Rosa de la Cruz à New York, le 14 mai 2024. © Christie's Images Ltd. 2024
Georgina Hilton dirige la vente de la collection Rosa de la Cruz à New York, le 14 mai 2024.
© Christie's Images Ltd. 2024

Selon des résultats annoncés le 17 décembre 2024, Christie's projette un chiffre d'affaires total de 5,7 milliards de dollars (environ 5,3 milliards d'euros), soit une baisse de 8 % par rapport aux 6,2 milliards de dollars enregistrés en 2023. Cette diminution s'inscrit dans un contexte de ralentissement global du marché de l'art, marqué par une réduction des ventes aux enchères publiques.

La partie ventes aux enchères de la maison de la famille Pinault a en effet particulièrement souffert en 2024, enregistrant une baisse de 16 % par rapport à l'année précédente. Parmi les causes identifiées, une diminution de l'offre d'œuvres majeures, les collectionneurs préférant attendre des conditions de marché plus favorables. 

L'art contemporain, qui représente habituellement un moteur de croissance, a lui aussi accusé une décroissance. Les transactions de prestige se sont raréfiées : une seule œuvre a dépassé la barre des 100 millions de dollars, contre six en 2022. Les ventes privées, en revanche, ont connu une forte hausse (41 %) avec un total de 1,5 milliard de dollars (environ 1,4 milliard d'euros), mais cela n'a pas suffi à compenser la baisse globale. Les ventes de gré à gré représentent maintenant plus du quart du CA de l’opérateur.

Avec un chiffre d’affaires total de 5,7 milliards de dollars, Christie’s retrouve son niveau d’avant Covid, après une année record en 2022 marquée par la vente Paul Allen qui avait rapporté 1,5 milliard de dollars.

En revanche, le CA de Christie’s Paris sera en hausse en 2024 (autour de 24 %), porté notamment par la vente de la collection Barbier Mueller.

N’étant plus cotée en bourse (comme sa concurrente Sotheby’s) la maison de ventes n’est plus obligée de communiquer sur son compte d’exploitation et n’a pas indiqué si elle allait faire des pertes ou des profits en 2024.
 

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