Sur les stands, les prix vont de 79,99 euros pour une édition à plusieurs millions d’euros pour une œuvre historique.
Foire oblige, Jennifer Flay espère assurer des transactions de haut niveau au maximum de galeries d’art. Pour les prix très élevés, il faut bien sûr se tourner vers les enseignes d’art moderne internationales (Landau Fine Art, Nahmad Contemporary, Van de Weghe…) qui, en annonçant des stars comme Calder, Miró et Picasso, affichent des prix situés entre 7 et 10 millions d’euros. Pour des sommes moindres, mais toujours très élevées, il faut se tourner vers Tornabuoni Art qui expose des pièces historiques de l’art italien d’après-guerre, telles qu’une Combustion (1960) de Burri à 2,9 millions d’euros et un Concept spatial (1966) signé Fontana à 1,9 million. Toujours dans l’historique, Hervé Loevenbruck cède pour 850 000 euros un somptueux Cendrier de célibataire (1972) d’Alina Szapocznikow, artiste légendaire. Face à ces sommes importantes, des prix du milieu concernent des plasticiens très établis encore accessibles. Pour Loïc Bénétière, de la galerie Ceysson : « On peut encore acheter un chef-d’œuvre de Supports/Surfaces pour 100 000 euros mais, attention, les pièces historiques du mouvement deviennent extrêmement rares. » Chez cet exposant, une toile libre (1968) de Viallat et un Sol-Mur (1971) estampillé Cane devraient trouver un acheteur entre 200 000 et 400 000 euros. Enfin, pour des prix plus petits, n’hésitez pas à aller voir du côté des galeries de multiples et des jeunes enseignes. La galerie Art:Concept propose des peintures psychédéliques (2016) de Vidya Gastaldon à 8 000-10 000 euros, et les éditeurs-galeristes, comme GDM, galerie 8 4, Florence Loewy, MFC-Michèle Didier et Semiose, vendent des éditions originales à tirage limité de plasticiens confirmés (Barry, Fatmi, Pétrovitch, Weiner…) à des prix défiant toute concurrence : entre 79,99 euros – pour s’offrir un collier DadaDIY de Closky chez GDM – et 3 000 euros. Bref, de quoi commencer une collection de coups de cœur !
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Fiac : de l’art à tous prix
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°694 du 1 octobre 2016, avec le titre suivant : Fiac”‰: de l’art à tous prix