À quel prix peut-on se procurer une pièce de qualité ?
Cela dépend du format et de la notoriété de l’artiste. On peut acheter une jolie céramique autour de 1 000 euros, tout comme on peut atteindre des sommes importantes pour des pièces d’exception, à 100 000 ou 150 000 euros, par exemple pour des œuvres de Johan Creten ou Joana Vasconcelos. Le panier moyen tourne aux alentours de 10 000, 15 000 euros.
Existe-t-il un second marché ?
On ne peut pas vraiment parler de ventes aux enchères consacrées à la céramique contemporaine. Je pense qu’il est encore un peu trop tôt même si des pièces de Vasconcelos ou de Creten passent régulièrement en salle de ventes, mais plutôt dans le cadre de ventes généralistes d’art contemporain.
Qui sont les collectionneurs ? Est-ce que leur profil a changé ces dernières années ?
Il faut distinguer deux types de collectionneurs : ceux qui collectionnent exclusivement de la céramique – ils s’intéressent aux pièces les plus classiques (par exemple, celles de Claude Champy, Bernard Dejonghe…) et les collectionneurs d’art contemporain qui aujourd’hui s’aventurent sur le territoire de la céramique. C’est également un marché devenu international, même si les Américains sont probablement les collectionneurs les plus importants.