Pour vous accompagner durant le confinement, le magazine d’art L’Œil et Le Journal des Arts s’associent pour vous offrir une sélection de leurs meilleurs articles sur un.e artiste, une période importante de l’histoire de l’art ou une aventure esthétique. Cette première université populaire « numérique » d’histoire de l’art, vous propose aujourd’hui de (re)découvre l’un des monstres sacrés du XXe siècle et dernier géant de l’histoire de l’art : Pablo Picasso.
PICASSO BLEU ET ROSE
En 1907, Pablo Picasso peint ses Demoiselles d’Avignon, œuvre fondatrice de l’avant-garde du XXe siècle. Pour d’aucuns, l’œuvre du maître démarre véritablement ici, dans l’atelier du Bateau Lavoir à Montmartre, avec ce premier tableau cubiste. Pourtant, les œuvres qui précèdent, réalisées durant les périodes dites bleues et roses ont, elles aussi, leur place dans l’histoire de la modernité. Cet article du magazine L’Œil, publié peu avant l’exposition « Picasso Bleu et Rose » au Musée d’Orsay en 2018, apporte un regard sensible sur les années 1900-1906.
À lire : « Picasso noir, bleu, rose »
PICASSO-CÉZANNE
L’artiste espagnol a une dette incontestable envers le peintre d’Aix-en-Provence, dont il a longuement regardé et étudié la peinture. À tel point que l’on peut se demander quelle forme Les Demoiselles d’Avignon aurait-elles prises sans l’œuvre de Paul Cézanne ? Mais cette dette ne s’arrête pas au cubisme et se retrouve tout au long de la carrière de Picasso, jusqu’à l’acquisition du château de Vauvenargues, au pied de la Sainte-Victoire, où l’artiste repose depuis 1973.
À lire : « Picasso-Cézanne, Pablo et le maître »
1918
En juillet 1918, Picasso épouse Olga Khokhlova, une séduisante danseuse russe avec laquelle il s’installe bientôt au 21, rue La Boétie, à Paris. L’ancien peintre « bohème » bascule dans la bourgeoisie et s’apprête à vivre une vie mondaine. En novembre de la même année, l’ami Guillaume Apollinaire disparaît, terrassé par la grippe espagnole. Récit d’une année charnière dans la vie du maître…
À lire : « 1918 : Picasso, le monde à réinventer »
PICASSO ET LES MAÎTRES
L’exposition « Picasso et les maîtres », programmée au Grand Palais en 2008, a assurément fait date. Outre qu’elle signe la première opération d’envergure entre les grands musées nationaux parisiens, elle confrontait l’œuvre de Picasso aux anciens : Vélasquez, Goya, Gréco, Poussin, Rembrandt…, plaçant Picasso dans la généalogie des grands peintres. Interviewées par Le Journal des Arts, trois spécialistes de l’œuvre de Picasso, au Louvre, à Orsay et au Musée national Picasso, apportaient alors un éclairage important pour comprendre la place et le rôle des anciens dans l’œuvre du génie.
À lire : « Picasso omniprésent »
GUERNICA
Guernica, c’est le nom d’une petite ville paisible du Pays basque en Espagne, meurtrie le 26 avril 1937 par la légion Condor, l’aviation allemande envoyée par Hitler afin de soutenir Franco. C’est aussi le nom du tableau peint par Picasso du 1er mai au 4 juin, dans son atelier de la rue des Grands-Augustins, sur commande des Républicains pour le pavillon espagnol de l’Exposition universelle de Paris. Un témoignage de l’atrocité – le bombardement fit 1 600 morts – qui donnera naissance à un chef-d’œuvre universel. Analyse d’œuvre…
À lire : « Pablo Picasso, Guernica »
PICASSO ET LA GUERRE
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Picasso est resté vivre en France, à Paris, alors que son œuvre est considérée comme « dégénérée » par les allemands et que les États-Unis lui ouvrent grand les bras. Comment interpréter ce choix ? Picasso a-t-il « résisté » ? Et comment ? Cette interview de Laurence Bertrand-Dorléac, accordée à L’Œil en 2019, donne de nombreux éléments de réponses.
À lire : « Laurence Bertrand-Dorléac : "Picasso a été non seulement courageux mais résistant" »
PICASSO CÉRAMISTE
Au cours de l’été 1946, Picasso visite une exposition estivale, « anecdotique – et prétendument inoffensive », intitulée « Poteries, fleurs et jardins ». Quelques rayons de soleil plus tard, Picasso met la main à la pâte et « modèle de délicieuses figurines, pris au piège de son insatiable curiosité, fauve appâté par cette chair si neuve, donc si fraîche. »
À lire : « Pablo Picasso - Colosse aux mains d’argile »
PICASSO AUJOURD’HUI
Pour le lancement de sa nouvelle formule en 2013, le magazine d’art L’Œil consacrait un grand dossier à « l’héritage » de Picasso. La longue introduction qui ouvrait cette enquête fait le point sur les enjeux liés à Picasso aujourd’hui : sa notoriété, la multiplication des expositions, l’état de la recherche en France et dans le monde… Sans oublier de poser la question : aime-t-on vraiment Picasso ?
À lire : « Quoi de neuf Picasso ? »
