Pour vous accompagner durant le confinement, le magazine d’art L'Œil et Le Journal des Arts s’associent pour vous offrir gratuitement une sélection de leurs meilleurs articles sur un.e artiste, une période clé de l’histoire de l’art ou une aventure esthétique. Pour son troisième épisode, cette première « université populaire numérique d’histoire de l’art » vous propose d’en savoir plus sur un thème majeur : le portrait dans l’art.
HISTOIRE D’UN GENRE
Selon l’étymologie, le « por-trait » est une peinture mimétique, une représentation « trait pour trait ». Mais le portrait individuel n’apparaît qu’à la fin du XIVe siècle, lorsque la figure humaine devient digne d’être représentée. Cet article publié dans L’OEil en 2016 brosse l’histoire du genre, de sa naissance au XXe siècle.
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STRATÉGIE
« Le portrait traduit des réseaux d’amitiés et d’alliances symboliques […] qui ont permis à certains de faire carrière », nous explique dans cet entretien l’historienne Béatrice Joyeux-Prunel. Pour cette enseignante chercheuse, le portrait peut s’avérer être une carte maîtresse dans la stratégie d’un artiste.
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PORTRAITS PRINCIERS
On ne les attendaient pas dans ce registre. Pourtant, Franck Ferrand et Stéphane Bern ont publié en 2012 un ouvrage passionnant et extrêmement documenté sur l’histoire des « portraits de cour ». Dans ce long entretien paru en 2013, les deux animateurs mettent en lumière les rapports entretenus au fil des siècles par les puissants avec leur image.
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TÉMOIGNAGE
À quel moment un portrait est-il réussi ? Lorsque « les larmes vous montent aux yeux », nous répond le peintre Yan Pei-Ming, considéré comme l’un des grands portraitistes contemporains. Parole d’artiste !
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AUTOPORTRAITS
Apparu au Quattrocento avec Leon Battista Alberti, l’autoportrait contient en lui les expérimentations et les ambitions des artistes. Rembrandt, Courbet, Van Gogh et Picasso s’en sont fait les champions. Histoire d’une carte de visite avant l’heure.
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SELFIE
Autoportrait contemporain par exemple, le « selfie », mot entré dans le Petit Robert en 2015, est sans doute le phénomène le plus emblématique du Web 2.0. Ce phénomène populaire très apprécié des « people » n’échappe pas au champ de l’art, comme en témoigne cette chronique parue en 2018 dans « L’art en 2050 », rubrique prospective du magazine L'Œil.
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