LYON
L’application pour smartphone s’appuie sur une base de données de 52 000 œuvres d’art disparues.
Associant une base de données, un logiciel de reconnaissance d’image et un moteur de recherche, ID-Art vient s’ajouter aux autres sites référençant les objets volés comme Art Loss Register par exemple. Grâce à cette application, tout un chacun peut vérifier si l’œuvre qu’il s’apprête à acheter est le fruit d’un larcin.
L’application permet d’identifier une œuvre, soit en la prenant en photo soit usant de termes descriptifs pour la retrouver dans une banque d’images, mais aussi de documenter, pour un particulier, les œuvres en sa possession et ainsi anticiper les conséquences d’un éventuel cambriolage. Plus les œuvres sont référencées dans l’application, plus elles sont susceptibles d’être identifiées, et donc, retrouvées.
ID-Art permet aussi de signaler les lieux culturels en danger, à savoir les zones de guerres ou les sites endommagés, et ainsi référencer les lieux d’où peuvent provenir des œuvres illégalement exportées.
L’application est reliée à la base de données d’Interpol, contenant plus de 52 000 œuvres d’art disparues. Si l’œuvre identifiée correspond à l’une d’elles, l’application permet à l’utilisateur de la signaler à Interpol.
Interpol espère par ce moyen retrouver les œuvres volées et tenter de réduire le trafic d’œuvres d’art. Les organisations criminelles, comme la mafia ou les groupes terroristes, y ont recours pour financer des opérations et blanchir leur argent. L’application, a déjà fait ses preuves, a fait savoir Interpol : deux tableaux néerlandais et deux sculptures ont pu être ainsi retrouvés.
Cet article a été publié le 10 mai 2021 à 16h55
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Interpol lance une application pour identifier les œuvres volées
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €