11 000 biens culturels récupérés dans une vaste opération

Dans le cadre d’une opération baptisée Pandora, les forces de l’ordre ont arrêté 60 personnes et récupéré 11 049 objets d’art volés, grâce à la coopération de 15 pays et d’Interpol.

Des contrôles ont été effectués dans les aéroports, les ports, les postes frontaliers, les maisons de vente aux enchères, les musées et les résidences privées. Les forces de police communiquaient via un système de sécurisé I-24/7 et utilisaient l’application ID-Art, une application mobile d’identification des biens volés. 

Parmi les « faits saillants opérationnels », Europol a indiqué dans un communiqué que figurait un buste en marbre romain pouvant représenter la nièce de l’empereur Trajan, Salonia Matidja capturée à Séville, en Espagne. L’agence italienne de protection culturelle a récupéré 77 livres anciens qui avaient été volés dans les archives d’un monastère et qui étaient répertoriés sur un marché en ligne. La police polonaise a saisi plus de 3 000 pièces anciennes mises en vente en ligne et les forces de l’ordre roumaines ont récupéré plus de 100 pièces de monnaie daces et romaines qui avaient été pillées sur un site archéologique.

Une autre opération survenue lors d’un raid portugais a permis de récupérer près de 50 artefacts religieux volés dans les églises dans le nord du Portugal entre 1992 et 1993. La police grecque a également trouvé plus de 40 objets religieux et liturgiques, tels que des icônes et des retables, lors d’une perquisition.

L’opération Pandora se déroule chaque année depuis 2016 et a permis à ce jour de saisir plus de 150 000 objets culturels volés et de procéder à des centaines d’arrestations.