FONTAINEBLEAU
Gratuit et ouvert à tous pendant trois jours, il a pour thème, l’animal, et comme pays invité, le Portugal.
Annulé en 2020, maintenu sous un format hybride (à moitiés en présentiel et en distanciel) en 2021, le Festival de l’histoire de l’art retrouve cette année à Fontainebleau les conditions d’organisation qu’il avait connues avant la crise sanitaire. Quelques trois cents événements rythment pendant trois jours sa 11e édition. Celle-ci a pour thème, l’animal, et comme invité, le Portugal (dans le cadre de la saison croisé).
En prenant pour thème l’animal, le festival fait échos à des débats très actuels. « La disparition d’un nombre important d’espèces demande une action immédiate, les effets du réchauffement climatique nous obligent à repenser notre rapport à l’environnement. A priori plus éloignée des préoccupations écologiques que d’autres disciplines, l’histoire de l’art enregistre pourtant bien cet appel », souligne l’historienne et directrice scientifique du festival Veerle Thielemans.
Et invitant le Portugal, il met à l’honneur une histoire mal connue. « Des premières peintures rupestres à la création de monuments architecturaux époustouflants, de la production locale au commerce mondial d’objets d’arts de toutes sortes, de l’empire colonial à la décolonisation, l’histoire de l’art portugais est une histoire extrêmement riche et pourtant trop peu connue à l’extérieur de ses propres frontières, et notamment en France », explique Veerle Thielemans.
Plusieurs dizaines de conférences, de tables rondes, de rencontres et de projections portent sur l’animal, le Portugal et parfois les liens qui les unissent. Elles sont dispersées dans toute la ville, sur une quarantaine de sites, et ponctuées par des temps forts et réflexifs sur le bien-être animal ou encore les grands oubliés de l’histoire de l’art portugais, tel Francisco Holanda.
Pour l’occasion, le Château de Fontainebleau, déjà riche d’une ornementation pleine de figures animales, présente deux expositions consacrées à deux des plus grands peintres animaliers français : Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) et Rosa Bonheur (1822-1899).
Des visites guidées, des ateliers d’initiation à certaines pratiques artistiques comme le dessin, des cours d’histoire de l’art, des concerts et des spectacles sont également proposés. Sans oublier les rencontres professionnelles, l’université de printemps et le salon de l’édition d’art.
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Festival de l’histoire de l’art : c’est ce week-end
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