Christophe Leribault à Orsay

Son heure est enfin venue. Il voulait la Villa Médicis (où il avait été pensionnaire), il aura finalement mieux : la présidence des musées d’Orsay et de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing. Jusqu’à encore récemment, avec la décontraction et l’enthousiasme qui le caractérise, il disait être très attaché au Petit Palais, « mais que bien sûr Orsay… »

Christophe Leribault dirigeait depuis 2012 le Petit Palais Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris qu’il avait su redynamiser avec une programmation enlevée, originale et ouverte à l’art contemporain.

Cette reconnaissance vient à 57 ans ponctuer une carrière classique : École du Louvre, École nationale du Patrimoine qui lui permet d’entrer dans les musées de la Ville de Paris, en l’occurrence le Musée Carnavalet où il est conservateur. Puis il rejoint en 2006 le Louvre en tant qu’adjoint au directeur des arts graphiques avant d’occuper un premier poste de direction, celui du Musée Delacroix de 2007 à 2012.

Christophe Leribault a métamorphosé le Petit Palais. Il a déplacé la librairie en sous-sol, réaménagé l’accueil, remis en valeur la sculpture monumentale dans une galerie dédiée, organisé des expositions à succès avec un record de fréquentation en 2018 à 1,2 million de visiteurs, noué un partenariat avec la FIAC…

Toujours en mouvement, en train de préparer sa prochaine exposition ou d’écrire un texte, passant ses vacances à visiter des musées ce conservateur-directeur a su rester historien de l’art. Sa thèse de doctorat était consacrée à Jean-François de Troy (1679-1752)

Il prendra ses fonctions le 5 octobre prochain, alors que sa prédécesseuse, Laurence Des Cars est au Louvre le 1er septembre.