Pour vous accompagner durant le confinement, le magazine d’art L’Œil et Le Journal des Arts s’associent pour vous offrir gratuitement une sélection de leurs meilleurs articles sur un.e artiste, une période clé de l’histoire de l’art ou une aventure esthétique. Après un épisode récemment consacré à Picasso, la série « Révisez vos classiques en histoire de l’art » se penche sur le mouvement qui a mis la peinture sens dessus dessous au XXe siècle : le cubisme.
L’INVENTION DU CUBISME
Influencés par Paul Cézanne, Paul Gauguin, les arts primitifs et l’art ibérique, Georges Braque et Pablo Picasso vont chercher à faire table-rase des conventions académiques pour inventer un nouveau langage, une nouvelle peinture. Après la découverte du tableau Les Demoiselles d’Avignon dans l’atelier de Picasso, Braque met plusieurs mois à réaliser son Grand nu, qui marque, avec sa nouvelle perspective, ses formes simples et géométriques, la naissance du cubisme. Ce reportage de Museum TV, dans lequel intervient en 2018 le rédacteur en chef du magazine L’Œil, évoque la naissance du mouvement d’avant-garde.
À voir : « "L’invention du cubisme par Braque et Picasso" sur Museum TV, avec Fabien Simode »
SCANDALE !
Chaque mois dans L’Œil, Pierre Wat raconte un jour dans la vie d’un artiste entremêlant documents et fiction pour mieux donner à voir et à imaginer. En février 2019, l’historien de l’art mettait en scène le jour où les cubistes firent scandale au Salon des indépendants.
À lire : « Le Jour où… les Cubistes firent scandale au Salon des Indépendants »
LA GUERRE
Si Pablo Picasso reste à Paris, le départ de nombreux artistes pour le front et les tranchées, au premier rang desquels Georges Braque et Guillaume Apollinaire, va marquer un coup d’arrêt définitif à l’aventure cubiste, comme le rappelle ce reportage.
À voir : « "Le cubisme et la Grande Guerre" sur Museum TV, avec Fabien Simode »
L’EXPOSITION PHARE
À l’automne 2018, le Centre Pompidou présentait en ses murs une rétrospective historique du cubisme, du Grand Nu de Braque à ses déclinaisons par ses « petits maîtres ». Une exposition qui offrait une relecture et une « narration rafraîchie » du mouvement, souligne cette chronique d’exposition parue dans Le Journal des Arts.
À lire : « Toutes les facettes du cubisme à Beaubourg »
GEORGES BRAQUE
Peinte à l’automne 1913, La Guitare, Statue d’épouvante, de Braque, est un sommet de composition et d’équilibre cubiste. « En témoigne, dit l’auteur de cet article, sa provenance insigne : la collection Picasso. » Analyse d’œuvre.
À lire : « La Guitare, Statue d’épouvante de Georges Braque »
JUAN GRIS
Inventé par Braque et Picasso, les deux amis de cordée, le cubisme n’est pourtant pas l’affaire de ces deux seuls peintres. Juan Gris a joué un rôle non négligeable dans son développement. Parmi les peintres cubistes, il se révèle même être l’un de ses meilleurs protagonistes.
À lire : « Juan Gris - Arlequin assis à la guitare »
GLEIZES ET METZINGER
La relation entre Georges Braque et Pablo Picasso, leurs échanges et l’émulation qui les a guidés vers l’invention du cubisme, est connue. Rassemblés sous le terme de « suiveurs » ou de « mineurs », les artistes moins célèbres de ces années d’intenses réflexions sont souvent relégués sur des cimaises secondaires. En 2013, une exposition remettait pourtant à l’honneur un autre duo important du mouvement : Albert Gleizes et Jean Metzinger.
À lire : « L’autre duo du cubisme »
ANDRÉ LHOTE
Loin du synthétisme de Braque et Picasso, Lhote a adapté les procédés plastiques du cubisme à la tradition picturale pour mettre au point un cubisme très – trop – respectueux des formes. L’histoire de l’art ne lui a pas encore pardonné.
À lire : « André Lhote en dissidence »
