Pour vous accompagner durant le confinement, le magazine d’art L’Œil et Le Journal des Arts s’associent pour vous offrir une sélection de leurs meilleurs articles sur un.e artiste, une période clé de l’histoire de l’art ou une aventure esthétique. Cette série de cours d’histoire de l’art en ligne vous propose aujourd’hui de (re)découvrir gratuitement l’inventeur de la méthode paranoïaque-critique, le peintre surréaliste Salvador Dalí.
SA VIE
Lors de sa naissance, le 11 mai 1904 à Figueras (Espagne), Salvador Dalí ressemble « aux infants des tableaux de Vélasquez ». La grande peinture, déjà. Formé dans l’atelier de Pepito Pitchot, le futur peintre surréaliste suit d’abord une veine impressionniste avant de creuser son propre sillon, à Paris, à partir des années 1920 et de devenir l’un des trublions les plus médiatiques, les plus narcissiques, mais aussi l’un des plus remarquables du XXe siècle.
À lire : « Dalí ou les eaux troubles de Narcisse »
SON ŒUVRE
Les deux rétrospectives de l’artiste organisées par le Centre Pompidou en 1979 et 2012 figurent dans le peloton de tête des expositions les plus visitées du Musée national d’art moderne. Cette critique publiée dans Le Journal des Arts en 2012 replace ces deux expositions dans leur contexte avant de faire visiter aux lecteurs le dernier, et « convaincant », accrochage.
À lire : « Le succès Dalí »
POUR OU CONTRE DALÍ ?
André Breton le surnommait Avida Dollars, en raison de son obsession pour l’argent. Personnage ultra célèbre, Dalí divise. Sa peinture, bien sûr, mais aussi la personne qui a jalonné sa vie de trahisons : ses amis (dont Federico García Lorca), la vérité… Sans parler de sa fascination assumée pour le charisme d’Hitler et son ralliement à la dictature de Franco, comme le rappelle cet article paru dans le magazine L’Œil en 2012.
À lire : « Dalí, ce mystificateur »
DALÍ FACE À LA GRÈVE
Le 18 décembre 1979, à 11 heures, le vernissage de la rétrospective Dalí à Paris est l’événement de la fin de l’année. Fidèle à son image, le maître arrive à bord d’une belle Cadillac, enveloppé dans son manteau de fourrure, sa moustache lissée et tirée à la verticale. Si la foule est là pour l’accueillir, ce n’est pas celle à laquelle il s’attendait. Le personnel, en grève, du Musée national d’art moderne, avait en effet décidé ce jour-là de ternir la fête...
À lire : « Dalí, fortune et infortunes d’un grand paranoïaque »
GALA, MANTE ET AMANTE
Impossible de parler de la vie et de l’œuvre du peintre sans évoquer l’influence de Gala, de son vrai nom Elena Diakonova (1894-1982), muse de Salvador Dalí, mais aussi de son premier mari Paul Éluard et de Max Ernst. Récit d’une vie passée à se donner entière et, parfois, en partage...
À lire : « Gala mante et amante »
EN CATALOGNE, L’HÉRITAGE
Pour les inconditionnels de Dalí qui se respectent, le voyage en Catalogne est un must. Dans la villa de Cadaqués, ancienne maison de pêcheur devenue refuge de l’artiste et de Gala, tout est resté dans son « jus ». Au château de Púbol, où Gala recevait ses amants, là aussi tout est resté incarné. Même dans les murs du Théâtre-musée de Figueras, troisième pointe du dénommé « triangle de l’Ampourdan », l’esprit de Dalí, qui y a tout façonné, perdure. Visite des lieux et entretien avec le président de la Fondation Dalí.
À lire : « La très prospère Fondation Dalí » et « Jordi Mercader Miró, président de la Fondation Dalí : "Dalí était visionnaire" »