NANTES
Trop à l’étroit, le musée va s’installer d’ici 2028 dans le bâtiment industriel Cap 44, transformé en Cité des imaginaires.
Lancé en 2019 par l’actuelle maire de Nantes Johanna Rolland, le projet de transformation du bâtiment Cap 44 en « Cité des imaginaires » a été approuvé la semaine dernière par les élus du conseil municipal. Au terme d’importants travaux de rénovation et d’aménagement, la Cité des imaginaires accueillera le Musée Jules Verne, pour l’heure situé sur la butte sainte Anne.
« Les visiteurs trouvent l’actuel musée très joli mais s’y sentent à l’étroit. Le musée est sous-dimensionné par rapport aux collections qui sont les nôtres. Pour le moment nous ne pouvons pas les exposer en totalité », reconnaissaient, en novembre 2019, Johanna Rolland et son adjoint chargé de la lecture publique et de la bibliothèque Aymeric Ceasseau.
Après son déménagement, le musée va multiplier par quatre sa surface d’exposition, celle-ci passera de 250 m2 à 1 000 m2. Il occupera une très grande partie du nouveau lieu. Le reste du bâtiment disposera d’une grande salle pour présenter des expositions temporaires, une bibliothèque, un lieu de création pour recevoir en résidence des artistes et des écrivains, un restaurant avec terrasse, une boutique et un belvédère pour offrir une vue sur la Loire.
« La Cité des imaginaires invitera les visiteurs à explorer les imaginaires contemporains […] et à revisiter l’œuvre vernienne et ses résonnances actuelles », explique la ville de Nantes.
Le choix du maître d’œuvre sera fait à la fin de l’année 2022. Les travaux devraient démarrer en 2024. L’ouverture de la Cité des imaginaires est prévue en 2028. D’abord estimé à 10 ou 15 millions d’euros, le coût prévisionnel des travaux s’élève à présent à 50 millions d’euros.
Dressé dans le quartier industriel du Bas-Chantenay, face au Jardin extraordinaire de Nantes et près du futur Arbre aux Hérons, qui ouvrira en 2027, le bâtiment Cap 44 est l’œuvre de l’inventeur du béton armé François Hennebique (1842-1921). Il a été construit en 1895. A l’origine, c’était un bâtiment industriel, il abritait la minoterie des Grands Moulins de la Loire. Dans les années 1970, il accueillait des bureaux. Puis il a été squatté. Et en 2018, Nantes Métropole Aménagement l’a racheté au groupe Axa pour un peu plus d’un million d’euros.
Si le déménagement du Musée Jules Verne est acté, on ne sait pas ce que deviendra la villa qui, depuis 1978, l’abrite sur les hauteurs de Nantes, au sommet de la butte Sainte-Anne.
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Nantes, le Musée Jules Verne va déménager
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