BREST
Cette fermeture s’inscrit dans un vaste programme de travaux comportant notamment la construction de réserves.

Le Musée des beaux-arts de Brest, qui devait rouvrir ses portes le 1er février après une fermeture temporaire, restera finalement clos pendant quatre ans. Cette prolongation a été précipitée par la découverte, en janvier, de moisissures sur 18 œuvres lors de la maintenance annuelle.
Construit en 1968, le bâtiment souffre de défauts structurels connus. Sa structure en béton, peu propice à une bonne aération, a favorisé la prolifération de bactéries depuis 2014. Ces désordres avaient été partiellement traités en 2019, sans être totalement résolus.
Un nouveau pôle de conservation doit voir le jour à Brest d’ici 2026, avec un transfert des collections initialement prévu pour 2029, en parallèle à la rénovation du musée. La situation actuelle a conduit à une révision du calendrier sans que l’on en comprenne vraiment le bien fondé.
En attendant le déménagement des 15 000 œuvres de la collection, parmi lesquelles des peintures nabis et abstraites, des opérations de traitement sont mises en œuvre afin d’enrayer la contamination: aération, déshumidification et aspiration.

Aucune information précise n’a été communiquée quant à l’ampleur des futurs travaux, qu’il s’agisse d’une réhabilitation ou d’une reconstruction. « Il devra de toute façon faire l’objet de lourds travaux », a déclaré François Cuillandre, président de Brest Métropole, dans Ouest-France.
Le cas brestois n’est pas isolé. « Il y a huit musées au Danemark qui ont été touchés par ces mêmes phénomènes, et c’est clairement le changement climatique qui est aujourd’hui questionné », a indiqué Sophie Lessard dans Le Figaro.
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Les moisissures du musée de Brest entraînent sa fermeture pour 4 ans
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