Le musée britannique n’a pas retrouvé sa fréquentation d’avant Covid et subit une baisse de ses subventions.

Tate Museum dont les collections sont réparties sur 4 sites (Tate Britain, Tate Modern, Liverpool et St. Ives) a annoncé une réduction de son personnel de 7 %. Environ 40 postes sont concernés, mais il est trop tôt selon un porte-parole de la Tate de « confirmer le nombre exact de postes supprimés » a-t-il indiqué à Hyperallergic.
Ces mesures sont la conséquence de la baisse significative de la fréquentation des visiteurs depuis la pandémie de la Covid. « Pour réduire le déficit consécutif à la pandémie, nous avons renforcé de nouvelles sources de revenus, priorisé nos activités les plus impactantes, et rationnalisé notre personnel » explique la Tate dans un communiqué.
Vient s’ajouter à la baisse des recettes de billetterie, la pression exercée sur le secteur culturel britannique pour réduire ses dépenses en raison des coupes budgétaires du gouvernement. Depuis 2010-2011, le financement du ministère de la Culture, des Médias et des Sports (DCMS) pour les organisations culturelles a diminué de 18 %. Les subventions publiques représentent 30 % de son financement. Le projet de rénovation de Tate Liverpool à hauteur de 35 millions d’euros est sans cesse retardé.
Ces suppressions de poste interviennent à l’approche des célébrations du 25e anniversaire de la Tate Modern, qui sera marqué notamment par le retour de la sculpture de Louise Bourgeois Maman (1999) dans la Turbine Hall du musée.
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Tate Museum supprime 40 postes
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