Il était déjà l’auteur, chez Flammarion, d’une biographie de référence de Marcel Duchamp parue en 2007. Il l’est désormais d’un autre trublion de l’art du XXe siècle : Francis Picabia (1879-1953).
Philosophe et critique d’art, commissaire de nombreuses expositions (dont « Féminin-Masculin, Le sexe de l’art », au MNAM en 1995), Bernard Marcadé retrace aujourd’hui l’aventure du dandy inclassable et excessif, exact contraire de son ami Duchamp. Génial plagiaire (y compris durant sa période impressionniste), Picabia resta profondément peintre toute sa vie quand d’autres renoncèrent à la peinture. Ses œuvres comme ses frasques dadaïstes appartiennent à l’histoire des avant-gardes ; pour les nus et les portraits de clowns peints dans les années 1930 et 1940, c’est en revanche une autre histoire…
Francis Picabia, rastaquouère, titre que Marcadé emprunte au texte Jésus-Christ rastaquouère de Picabia, apporte pourtant de la cohérence à un œuvre hétéroclite, souvent dissonant. Il nous rappelle également que le « funny guy » ne fut pas seulement le peintre du portrait mécanique de Marie Laurencin (1916) ou de L’Œil cacodylate (1921), mais aussi un génial aphoriste et un critique inspiré. Merci, monsieur Marcadé !
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Francis Picabia, rastaquouère
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°751 du 1 février 2022, avec le titre suivant : Francis Picabia, rastaquouère