PARIS
Paris. C’est désormais une institution. Depuis quarante-six ans, les galeries et les antiquaires du Carré Rive Gauche (association créée en 1977) ouvrent grand leur galerie aux curieux et aux collectionneurs, la deuxième semaine du mois de juin pour « Les 5 jours de l’objet extraordinaire ».
Un moment de portes ouvertes festif et fédérateur, attendu par les habitués désireux découvrir les trouvailles de chacune des galeries. Les marchands leur réservent un accueil VIP et mettent en avant un objet particulièrement intéressant, un objet extraordinaire, que ce soit pour son histoire, son époque ou sa rareté, par une présentation soignée.
Ce quartier des 6e et 7e arrondissements – grand quadrilatère formé par la rue du Bac, de l’Université, des Saints-Pères et délimité par la Seine et le quai Voltaire –, continue de résister, même s’il a vu plusieurs boutiques fermer depuis quelques années. Il a surmonté la crise sanitaire avec succès et fait figure d’exception : aucune autre capitale n’a su conserver un tel lieu concentrant autant de marchands, tandis que la plupart des quartiers d’antiquaires des grandes villes de province ont peu à peu disparu.
Cette année, plus de soixante-dix galeries dont les spécialités couvrent 7 000 ans d’histoire de l’art toutes catégories confondues participent à la manifestation.
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Le Carré Rive Gauche résiste au temps
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°612 du 26 mai 2023, avec le titre suivant : Le Carré Rive Gauche résiste au temps