CHAMBORD [18.04.12] - Le domaine de Chambord continue son chemin vers une émancipation financière vis-à-vis de l’Etat en s’engageant à attendre l’autofinancement total en 2019.
Jean d’Haussonville, directeur général du domaine de Chambord depuis 2010, a annoncé, le 11 janvier 2013, sa vision stratégique pour le château et ses abords dans un document intitulé « Chambord, cité idéale en 2019 ». En 2010, Chambord avait été épinglé par la Cour des comptes, pour une gestion patrimoniale jugé inadaptée, une partie du domaine, n’étant pas valorisée ou menaçant ruine.
Chambord entend donc développer l’autonomie financière du domaine, prévue par son statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) acquis en 2005. Déjà autonome à 69,5 % en 2006 et à 81,4 % en 2013, Chambord vient de s’engager à s’émanciper davantage de l’Etat en atteignant en 2019 l’autofinancement total pour son fonctionnement courant.
Les subventions de l’Etat (583 000 euros du ministère de la Culture et 1 057 000 d’euros du ministère de l’écologie en 2013) devraient ainsi migrer peu à peu vers le seul développement du domaine et vers la restauration des abords du monument et les jardins.
Jean d’Haussonville mise sur une augmentation des recettes touristiques. Création de gîtes ruraux, transformation du domaine de l’Ormetrou en hôtel haut de gamme et rénovation de l’hôtel Saint-Michel sont programmés d’ici 2019 pour accueillir plus de visiteurs. Un million d'entrées sont attendues en 2019, contre 775 000 en 2012.
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Chambord, vers une cité idéale
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Vue du domaine de Chambord - © Photo Leonard de Serres / Domaine national de Chambord