PARIS [18.12.08] – Un rapport du Sénat profite de la polémique sur la vente des collections publiques des musées étrangers, pour confirmer le statut inaliénable des collections publiques françaises.
La Haute Assemblée du Sénat s’est réunie pour faire le point sur les ventes de collections publiques qu’entreprennent certains pays pour résoudre leurs problèmes budgétaires, rapporte Le Figaro.
Après la polémique provoquée par le projet du Louvre à Abu Dhabi et celle qui court actuellement dans les couloirs des musées étrangers, le Sénat a décidé de « condamner » les ventes des collections publiques entreprises pour dégager des fonds. Le Sénat a donc souhaité revenir sur ce type de transactions, très critiquées par l’opinion publique et qui mettent en avant des vides juridiques. Les lois sont plus ou moins strictes selon les pays et sont parfois incomplètes. Le sujet porte notamment à controverse face au fonctionnement des musées américains, autorisés à céder des œuvres de leurs collections, celles-ci étant principalement issues de grandes collections privées.
Alors que la France, l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie garantissent l’inaliénabilité de leurs collections, le Moma a vendu en 2003 un tableau de Picasso. Les musées du Danemark et des Pays-Bas sont tenus de « rationaliser leurs collections », autorisant ainsi les transferts, les restitutions, et également les ventes aux enchères sur ebay.
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Le Sénat réaffirme l’inaliénabilité des collections publiques
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