PARIS
Le ministère de la Culture a annoncé lundi l'interdiction d'exporter un chef-d'œuvre très rare du peintre italien Cimabue, vendu aux enchères en octobre pour plus de 24 millions d'euros, afin de permettre son achat pour les collections nationales françaises.
Le tableau, Le Christ moqué, avait été retrouvé par hasard, lors d'un déménagement, dans la maison d'une dame âgée à Compiègne (Oise). C'était la première fois qu'un tableau de Cimabue (mort en 1302), une des plus grandes figures de la Pré-Renaissance italienne, était mis aux enchères depuis des dizaines d'années.
Adjugé à plus de 24 millions d'euros, frais compris, il était devenu le tableau primitif le plus cher en vente publique dans le monde.
Mais dans un communiqué lundi, le ministère de la Culture a indiqué que, "à la suite de l'avis de la Commission consultative des trésors nationaux, le ministre de la Culture a signé l'arrêté refusant le certificat d'exportation".
L'identité de l'acheteur n'avait pas été dévoilée après la vente, mais selon des informations de presse il aurait été acheté pour la collection privée Alana, appartenant à un couple de collectionneurs chiliens installé aux Etats-Unis et spécialisée dans l'art de la Renaissance italienne.
La décision ministérielle ouvre "une période de trente mois (...) qui sera mise à profit pour réunir les fonds nécessaires à la réalisation d'une acquisition au bénéfice des collections nationales publiques", précise le communiqué.
Cet article a été publié par l'AFP le 23 décembre 2019.
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La France souhaite conserver le tableau de Cimabue vendu 24 millions d'euros
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