À la suite d’un article intitulé « Cogeval est de retour » publié en page 7 de votre magazine « Le Journal des Arts » n°251 daté du 19 janvier, Monsieur Guy Cogeval entend préciser :
Tout d’abord, si Monsieur et Madame Leduc-Beaulieu ont effectivement engagé une action civile, elle n’a pas été diligentée contre moi uniquement, mais contre d’autres personnes non précisées dans l’article. Je ne suis donc pas le seul à être poursuivi. Je vous rappelle que cette action n’a pas encore été jugée. Plus important, c’est moi aujourd’hui qui mets en cause Monsieur et Madame Leduc-Beaulieu dans une action judiciaire actuellement pendante pour démontrer notamment l’absence de fondement de leurs prétentions.
À ce titre, concernant le catalogue raisonné de l’artiste, publié en 2003, mes avocats et moi-même avons fait diligenter une expertise. L’expert près la cour d’appel de Paris a établi qu’il n’y avait pas de contrefaçon dont le catalogue raisonné se soit rendu coupable. Bien au contraire, son expertise conclut : « Les faits relatés par les 42 extraits de chronologie querellés par Monsieur et Madame Leduc Beaulieu ne relèvent donc que d’une tâche de compilation de documentations et de classement d’archives déjà existantes, dont les éléments sont à l’analyse tous empruntés aux Archives […] De plus, il ne saurait être fait grief à Messieurs [...] Cogeval [...] d’avoir acté une prétendue contrefaçon ou même tenté un adroit démarquage au détriment des Leduc-Beaulieu, la forme du travail de ces derniers ne pouvant par ailleurs prétendre à l’originalité selon les règles habituelles de la profession dans le domaine de la création artistique ».
En outre, je n’ai jamais été poursuivi aux États-Unis ni d’ailleurs au Canada. C’est la seule National Gallery de Washington qui a fait l’objet des poursuites. Cette dernière a renoncé à me faire entendre en qualité de témoin. Sur ce point, je tiens à préciser que si la National Gallery a conclu un accord avec Monsieur et Madame Beaulieu, c’est uniquement parce qu’une de ses employées a effectivement reconnu avoir été l’auteur d’un plagiat. Pas une ligne écrite par moi dans le catalogue de l’exposition de 2003 – et il y en a beaucoup – n’avait été incriminée.
Je tenais, enfin, à préciser que mon départ du Musée de Montréal n’a jamais été lié d’une quelconque manière à cette affaire judiciaire dans laquelle j’entends prouver, une bonne fois pour toute, ma totale intégrité.
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Droit de réponse : Guy Cogeval
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°252 du 2 février 2007, avec le titre suivant : Droit de réponse : Guy Cogeval