Paris Print Fair s’étoffe

Paris. Du 27 au 30 mars, la Chambre syndicale de l’estampe, du dessin et du tableau orchestre pour la 4e année consécutive la Paris Print Fair. La jeune manifestation, qui investit le Réfectoire du couvent des Cordeliers, couvre l’art de l’estampe depuis le XVe siècle jusqu’à aujourd’hui et met en lumière la diversité de la discipline (gravure, eau-forte, lithographie, burin, xylographie…), tant en France qu’à l’étranger.

Pour l’occasion, 25 galeries ont été sélectionnées (dont 12 étrangères). Elles n’étaient que 19 lors de la première édition en 2022, et 21 l’an passé. Parmi les nouvelles venues figurent la galerie parisienne Claude Bernard (qui présente L’Imprimerie Bellini, vers 1975, de Sam Szafran, lithographie, impression couleur) et Pia Gallo, arrivée tout droit de New York (Mlle Nathalie Wolkonska, 1860-1861, d’Edgar Degas, deuxième planche, eau-forte).

Le visiteur peut admirer aussi bien des maîtres, comme Dürer chez Den Otter Fine Art (Rotterdam) – également une nouvelle galerie –, avec une Vierge à l’Enfant emmailloté, 1520 ; ou Goya à la galerie Helmut H. Rumbler (Francfort-sur-le-Main), qui présente une rétrospective du maître espagnol comprenant Corrida dans l’arène divisée, une lithographie de 1825. Sans oublier les maîtres de l’estampe japonaise, avec la Galerie bei der Oper (Vienne) qui dévoile Salle Sazai au temple des cinq cents Arhats, d’Hokusai, mais aussi des artistes contemporains comme Astrid de La Forest (Pins III, 2009, gravure au carborundum sur vélin d’Arches) à la galerie Documents 15 (Paris) ou Tatjana Labossière (01, 2024) sur le stand de la Galerie Grillon (Paris).