PARIS
« Paris+, par Art Basel » qui succède à la Fiac à l’automne prochain, est dirigée par une équipe animée par Clément Delépine.
Le cahier des charges imposé à l’agence Yorgo&Co était exigeant : pas de mot anglais, pas de référence au Grand Palais et bien sûr pas de « Art Basel Paris ». La nouvelle foire qui s’installe en lieu et place de la Fiac du 20 au 23 octobre a maintenant un nom : Paris+, par Art Basel. « C’est ce que l’on appelle une marque hybride » explique Marc Spiegler, le patron des foires Art Basel.
Il est fort probable que l’usage impose « Paris+ », oubliant « par Art Basel », un nom qui claque autant que la Fiac. La Ville de Paris, si pointilleuse avec sa marque a-t-elle donné son accord pour un nom en or ? « Oui » affirme Marc Spiegler. Dont acte.
L’équipe dirigeante a également été choisie. Elle est animée par Clément Delépine, co-directeur depuis 2016 d’un salon « off » de la Fiac, Paris Internationale et actuellement directeur artistique de la galerie Mitterrand. Titulaire d’un master en sciences sociales de l’Université de Lausanne, il a notamment été assistant curateur au Swiss Institute de New York de 2010 à 2015.
Il est accompagné de Virginie Aubert, une « pointure » de chez Christie’s France où elle est entrée en 2004 après avoir passé 7 ans chez le traiteur Potel et Chabot, ainsi que de Maxime Hourdequin, un ancien de Reed, où il était précisément en charge des relations avec les galeries avant d’être licencié dans le cadre du plan social. Un départ non voulu, qui fait sauter sa clause d’exclusivité, ce qui n’est pas le cas de Jennifer Flay, l’ancienne directrice de la Fiac, qui rejoindra l’équipe de Paris+ en tant que consultante en mars prochain, au terme de sa clause d’exclusivité.
Le comité de sélection comprend 7 galeristes pour le secteur général (dont Georges-Philippe Vallois) et trois galeristes pour le secteur émergent (dont Isabelle Alfonsi de Marcelle Alix). Il lui revient la lourde charge de sélectionner les galeries participantes, c’est-à-dire de dire « non », compte tenu du nombre important de candidatures attendues. Il devrait y avoir entre 160 et 170 galeries contre 197 dans le Grand Palais historique, soit un choix cornélien. Officiellement Jennifer Flay est subordonnée à Clément Delépine. Dont acte (bis).
Marc Spiegler affirme que la pression sera plus forte sur les galeries étrangères, dont plusieurs veulent venir ou revenir à Paris, attirées par le dynamisme de la capitale et la force de frappe d’Art Basel. Il maintient qu’avec un taux de 25 à 30 % de galeries françaises, soit donc entre 40 et 50, les galeries nationales ne seront pas pénalisées.
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Ne dites pas Art Basel Paris mais Paris+, par Art Basel
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