LONDRES / ROYAUME-UNI
La maison anglo-saxonne semble mieux tirer son épingle du jeu que Christie’s et Sotheby’s.
Troisième maison de ventes aux enchères du monde occidental, loin derrière Christie’s et Sotheby’s, Philipps enregistre une baisse de l’ordre de 16 % du volume de ses ventes en 2020 par rapport à l’an dernier : 760 millions de dollars (631 millions d’euros) pour l’ensemble de ses ventes contre 908 millions de dollars en 2019.
Ce sont les ventes de gré à gré qui baissent le plus : -34 % (113 M$) contre une baisse de seulement 12 % pour les ventes aux enchères (648 M$). Pour autant, Philipps s’en sort mieux que ses concurrents directs : le CA de Christie’s aurait baissé de 25 %, tandis que celui de Sotheby’s aurait baissé encore plus à 27 %, selon les premières indications de ces opérateurs.
En ces temps de restrictions du « présentiel », le salut économique de Phillips semble être venu de sa stratégie numérique, initiée de longue date. L’opérateur anglo-saxon est ainsi passé de onze ventes en ligne en 2019 à vingt-neuf en 2020. « Grâce aux enchères en direct, à l’augmentation des ventes en ligne uniquement et à la possibilité d’enrichir en temps réel sur les appareils mobiles, nous avons connu un afflux de nouveaux acheteurs, dont un public solide du millénaire » a souligné Cheyenne Westphal, présidente de Phillips.
Un tournant numérique particulièrement visible en Asie, présentée comme une « région clé » par Edward Dolman, directeur général de Phillips, où les ventes en ligne ont bondi de 635 % en 2020. Les ventes aux enchères de son bureau de Hongkong ont également augmenté de 24 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 152 millions de dollars (126 millions d’euros).
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L’activité de Phillips a baissé de 16 % en 2020
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