Hong Kong
Elle se tiendra dans un format hybride en mai prochain. Plusieurs galeries délègueront l’accrochage et la présence à la foire.
En 2020, Art Basel Hong Kong avait été la première foire à lancer un format 100 % numérique en lieu et place d’une foire physique. Cette année, la manifestation, qui se tiendra du 19 au 23 mai au Hong Kong Convention Centre, s’adapte aux circonstances en proposant aux galeries d’être présentes... sans faire le déplacement. Ainsi, près de la moitié des exposants enverront les œuvres et confieront l’installation et le suivi de leur stand à une équipe dédiée.
Avant de décider de ce format, la foire avait préalablement appelé l’ensemble des participants des éditions précédentes afin de sonder leurs attentes. « Ils se sont montrés prévenants et très accommodants », témoigne Philippe Joppin de Hig Art, présent par procuration dans la section « Discoveries » avec un solo de l’artiste coréen Hun Kyu Kim. Le galeriste, pour sa part, a choisi d’embaucher quelqu’un sur place.
Les enseignes disposant d’une antenne locale, comme c’est le cas pour Ben Brown Fine Arts, Massimo de Carlo – membre du comité de sélection -, Gagosian, Lehmann Maupin, Levy Gorvy, Perrotin, White Cube, Zwirner... ont naturellement la possibilité d’employer leurs propres équipes locales.
Mais de nombreux marchands dans l’incapacité de voyager étaient cependant désireux de renouer avec les collectionneurs asiatiques. « C’est avec Art Basel que nous avons commencé à constituer notre clientèle chinoise. C’est très important pour la galerie de rester fidèle à ce rendez-vous », assure Daniele Balice. Balice Hertling a donc choisi de partager un stand avec sa consœur Antenna Space, de Shanghai, tout en faisant appel à son agent de Pékin pour la représenter sur la foire.
En proposant des stands accrochés par ses soins, la foire a séduit des galeristes encore novices sur ce marché. Ainsi de la galerie Ceysson & Bénetière, qui participe pour la première fois en physique à Art Basel Hong Kong avec un solo show de Claude Viallat. « Les restrictions sanitaires étant encore importantes, ces "satellite booths" proposés par Art Basel ont été une véritable opportunité pour nous qui commençons à développer nos relations avec l’Asie », explique Loic Garrier, son directeur parisien.
Pour l’heure cette option a séduit une cinquantaine de galeries sur la centaine sélectionnée. En 2018 et 2019, la foire avait rassemblé un peu moins de 250 galeries, et elles étaient 235 à prendre part à son édition numérique en 2020. Ce format « hybride » est donc testé à une échelle réduite.
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Art Basel Hong Kong, par procuration
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