AMSTERDAM / PAYS-BAS
450 000 billets ont été vendus. Le musée étudie la possibilité d’ouvrir de nouveaux créneaux horaires.
Le Rijksmuseum d’Amsterdam a annoncé que tous les billets disponibles pour sa rétrospective du peintre Johannes Vermeer (1632-1675) avaient déjà été vendus, deux jours seulement après l'ouverture de l'exposition au public.
Au total, environ 450 000 billets étaient disponibles d’après le directeur du musée Taco Dibbits, qui envisage la possibilité d’ouvrir plus de nocturnes. Le musée annonce une nouvelle mise en ligne de billets à partir du 6 mars. « Mais c'est aussi un exercice d'équilibre, précise Taco Dibbits, parce que vous voulez que les gens voient les tableaux correctement ». Le directeur explique que les équipes du Rijksmuseum avaient calculé le nombre de billets pour qu’il n’y ait pas plus de 8 à 10 personnes en même temps devant chaque œuvre, ce qui est déjà beaucoup compte tenu du petit format des tableaux.
Le Rijksmuseum maîtrise parfaitement la communication de l’exposition, elle avait ainsi déclaré en 2021 que celle-ci serait la « première et dernière » rétrospective de l'artiste. Et pour faire bonne mesure il présente dans le parcours trois tableaux à l’attribution contestée, comme La Jeune fille à la flûte, que son propriétaire, la National Gallery of Art de Washington, considère comme une œuvre d’atelier.
Reste que le musée a réussi à créer un véritable engouement comparable à la rétrospective Rembrandt en 2019 qui avait permis de vendre près de 455 000 billets.
Il est vrai qu’aucune exposition Vermeer n'avait été organisée de manière aussi complète. Jamais auparavant autant d'œuvres du maître de Delft n'avaient été exposées : 28 tableaux en provenance du monde entier (sur les 37 aujourd’hui attribués), dont sept d’entre eux n’avaient jamais été montrés aux Pays-Bas. Une quasi-exhaustivité qui suscite partout des critiques élogieuses. Par exemple, pour Jason Farago du New York Times l’expo « est presque parfaite, aussi claire et limpide que la lumière qui traverse ces fenêtres de Delft ». Adrian Searle, critique du Guardian, souligne quant à lui que, contrairement à la dernière grande exposition Vermeer à La Haye en 1996, « ici, l'art a de la place pour respirer ».
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Tous les billets de la rétrospective Vermeer sont vendus
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