Mélange niçois

Créé par André et Arlette Rétif, un couple d’entrepreneurs, il aspire à devenir un lieu d’art incontournable dans une région déjà richement dotée en fondations et musées de qualité. 

Le musée accueille, pour six mois, « Cinquante ans d’école de Nice ». Il est bien difficile de saisir ce mouvement dans sa réalité historique, au moyen de dates précises et d’une liste exhaustive des membres qui l’ont fait vivre. Lisons le commissaire de l’exposition et par ailleurs inventeur et grand ordonnateur de l’école de Nice, Alexandre de La Salle, parler des artistes regroupés sous ce label : « J’en ai réuni un certain nombre, des tenants du Nouveau Réalisme, des tenants de Fluxus, des tenants de Support-Surface,[...] rajoutant au fil du temps d’autres strates, d’autres alluvions, en particulier le Groupe 70, et, plus tard, des individualités rattachées de manière signifiante à un certain état d’esprit, à un rapport à l’objet, ou au signifiant, justement, et surtout à une certaine forme de goût pour la liberté, pour le hors-norme ». 

Une trentaine d’artistes, parmi lesquels Bernar Venet, César, Arman, Claude Gilli, Yves Klein, Pierre Pinoncelli, Guy Rottier, Robert Malaval et Ben, participent à cette dernière exposition de l’école de Nice. La mise à mort de l’école est en effet programmée à la clôture de l’exposition, en décembre 2010, lors d’une performance exécutée par Pierre Pinoncelli.