SAINT-PÉTERSBOURG / RUSSIE
Alors que se déroule le G20, l’un des plus riches et plus anciens musées au monde, l’Ermitage à Saint-Pétersbourg va installer en 2014 ses collections XIXe dans un nouveau bâtiment adjacent en cours de restauration. Il va en profiter pour rattraper les années perdues et s’ouvrir à l’art contemporain.
L’Ermitage est l’un des plus anciens et plus riches musées du monde. Entre manque de moyens et pesanteurs administratives, il peine pourtant à rattraper les années d’immobilisme de la période soviétique. La disparition de nombreuses pièces de joaillerie en 2006 n’est que l’un des nombreux symptômes de sa difficile situation. Sous la conduite de son directeur, Mikhail Piotrovsky, le musée est engagé dans un projet mobilisateur et ambitieux : déplacer les prestigieuses collections XIXe et début XXe dans un bâtiment adjacent récemment libéré par l’administration et en cours de restauration : l’État-Major général. Il s’agit aussi pour un musée qui se veut universel, d’exposer enfin de l’art contemporain. Pour financer les travaux et tout le reste, Piotrovsky a multiplié les opérations de sponsoring, les locations d’expositions à l’étranger et les partenariats avec d’autres institutions.
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Le Musée de l'Ermitage s'ouvre au XXIe siècle
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°396 du 6 septembre 2013, avec le titre suivant : Le Musée de l'Ermitage s'ouvre au XXIe siècle