GENTILLY
Maison Doisneau - En quittant le Jeu de paume, où il était commissaire et coordinateur d’expositions, pour prendre la direction de la Maison de la photographie Robert Doisneau à Gentilly, Michaël Houlette est passé, dit-il, « d’un monde de l’art pour l’art fréquenté par des gens qui ont l’habitude des lieux culturels » à « une ville où la proportion de logements sociaux est de 60 % et la fracture culturelle concrète ».
« On se sent donc investi d’une mission qui a du sens », précise-t-il. Pour sa première direction d’établissement, un climat de confiance s’est vite installé avec les élus de la ville et de l’intercommunalité. La programmation s’est construite dans le respect du cahier des charges lié à la photographie humaniste, articulant expositions historiques et expositions d’auteurs contemporains.
Très vite, il a découvert aussi un vieux projet de réhabilitation des anciens bains-douches de Gentilly qui avaient été pressentis pour devenir un lieu dédié à l’image et au son, puis au numérique. L’ouverture en février du Lavoir numérique, dont il prend aussi la direction, le voit aujourd’hui se concrétiser à 300 m de la Maison de la photographie Robert Doisneau.
À l’intérieur, se répartissent des salles de cinéma et d’exposition, ateliers et studios réservés à l’enseignement et à la formation. Une exposition consacrée à la Polonaise Gęsicka Weronika inaugure la programmation tandis que la « maison mère » révèle le fruit d’une enquête réunissant sociologues et photographes sur le monde ouvrier dans la logistique en France et en Allemagne.
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Michaël Houlette - Maison Doisneau
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°731 du 1 février 2020, avec le titre suivant : Michaël Houlette - Maison Doisneau
