PARIS - Les tempêtes qui se sont abattues sur la France ont durement frappé les bâtiments historiques et les parcs et jardins du patrimoine national. Les réparations indispensables se monteraient à plus de 400 millions de francs.
Ainsi, à Paris, six pinacles de la cathédrale Notre-Dame sont tombés et une partie de la sacristie s’est effondrée. Le Panthéon a perdu une quinzaine de plaques de plomb, le vitrail de la Genèse dans la Sainte-Chapelle a été brisé, et des musées comme le Petit Palais ou Cernuschi ont été touchés. Les responsables des domaines de Versailles, de Saint-Cloud, de Champs-sur-Marne, de Rambouillet se disent « catastrophés » par les pertes provoquées par la tempête dans les parcs. 10 000 arbres ont été arrachés à Versailles, 2 000 à Champs et 5 000 à Saint-Cloud.
En Champagne-Ardenne, le moulin de Valmy s’est effondré. En Normandie, une verrière de l’abbaye du mont Saint-Michel a éclaté et, à Rouen, la toiture de la cathédrale a été fortement endommagée par la chute d’un des clochetons. Dans le Sud-Ouest, les toitures du château de Cadillac ont été éventrées ; à Toulouse, le toit de l’abbaye cistercienne de Saint-Sever de Rustan, en cours de restauration, a été emporté. En Bourgogne, des éléments de toiture de la cathédrale de Sens ont été arrachés. En Lorraine, une cinquantaine de monuments historiques et une trentaine de parcs ont été affectés et, à Metz, un pinacle de la cathédrale a été arraché, avant de s’encastrer dans le plafond de la sacristie.
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La tempête coûtera un demi-milliard de francs au patrimoine français
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°96 du 7 janvier 2000, avec le titre suivant : La tempête coûtera un demi-milliard de francs au patrimoine français