ALEP / SYRIE
ALEP (SYRIE) [23.01.17] - Une équipe de l’Unesco s’est rendue à Alep du 16 au 19 janvier pour y mener une mission d’urgence. Dans un communiqué, elle constate des dégâts causés par le conflit et dresse un bilan alarmant sur l’état du patrimoine.
La grande mosquée des Omeyyades, la Citadelle, des églises, des souks, des musées… la liste du patrimoine endommagé voire détruit est longue à Alep. Entre les 16 et 19 janvier, une équipe de l’Unesco a effectué sa première mission d’urgence dans la ville syrienne. Elle y a constaté les nombreux dégâts causés par 5 années de conflit. Dans son communiqué l’Unesco précise que « selon une première estimation, environ 60% de la vieille ville d’Alep a été gravement endommagée, dont 30% totalement détruits ».
Alep est l’une des plus anciennes villes du monde. Habitée depuis le VIème millénaire avant J. C., son histoire est marquée par les nombreuses civilisations qui s’y sont installé. C’était avant la guerre une importante destination touristique, l’on s’y rendait pour admirer la Grande Mosquée datant –pour l’essentiel– de la période mamelouk (XIIIème siècle) ou la Citadelle, un palais médiéval fortifié (XIIIème siècle) aujourd’hui presque entièrement détruit.
D’autres édifices, dont des églises –l’église Sainte-Assia (1500) notamment-, des mosquées, des souks, des musées ou des hammams ont été détruits ou endommagés.
Dans son communiqué, l’Unesco a salué « l’extraordinaire résilience du peuple d’Alep » qui, avec les professionnels du patrimoine, ont œuvré pour la protection de ces édifices lors des conflits. Il propose de déclarer le site de l’ancienne ville d’Alep « zone d’urgence ».
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Après sa première mission d’urgence à Alep, l’Unesco déplore l’immensité des atteintes au patrimoine
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