PARIS
L'Œil : Depuis quand le musée Bourdelle existe-t-il ?
Amélie Simier : À l’image de son aîné Rodin, Bourdelle projette dès 1922 de créer un musée dévolu à son œuvre. Mais ce n’est que vingt ans après sa mort, et grâce à l’opiniâtreté de son épouse, Cléopâtre, qu’il sera inauguré en 1949, autour des anciens ateliers du sculpteur. Deux extensions successives, réalisées en 1961 par Henri Gautruche puis en 1992 par Christian de Portzamparc, en font aujourd’hui un lieu singulier conjuguant modernité architecturale et intimité préservée, visité par 2 500 personnes chaque semaine.
L'Œil : L’œuvre de Bourdelle est-il bien représenté à l’étranger ?
A.S. : Toutes les grandes institutions possèdent des œuvres du sculpteur. D’abord, parce que Bourdelle a beaucoup exposé de son vivant en Europe et aux États-Unis, et a reçu des commandes de l’étranger. Ensuite, parce que sa fille Rhodia a mené une politique active d’expositions et de ventes de bronzes. Enfin, le Musée Bourdelle prête régulièrement des œuvres du sculpteur en France et à l’étranger. Jusqu’au 27 janvier 2013, on peut voir des œuvres majeures de Bourdelle (et de Rodin) de la collection japonaise Matsukata dans l’exposition « Traces of Hands » qui se tient au Musée national d’art occidental à Tokyo.
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Amélie Simier - Conservateur en chef et directrice du Musée Bourdelle
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°652 du 1 décembre 2012, avec le titre suivant : Amélie Simier - Conservateur en chef et directrice du Musée Bourdelle