Antiquaire

Mathias Ary Jan ne veut plus être président du SNA

Par Marie Potard · lejournaldesarts.fr

Le 14 novembre 2019 - 374 mots

PARIS

L’actuel président du Syndicat national des antiquaires ne souhaite pas être reconduit lors des élections du 19 novembre.
 

Mathias Ary Jan, président du Syndicat National des Antiquaires
Mathias Ary Jan, président du Syndicat National des Antiquaires.
Photo Didier Plowy
© SNA

Tous les trois ans, les membres du Syndicat national des antiquaires (SNA) sont appelés à désigner les membres de leur Conseil d’administration ainsi que son bureau. Selon les statuts de l’organisation, le conseil est composé de neuf à dix-sept administrateurs. 

Treize membres se présentent cette année : Mathias Ary Jan, Anisabelle Berès-Montanari, Alexis Bordes, Georges De Jonckheere, Pierre-Edouard De Soucy, Christian Fleury, Michel Giraud, Fabien Mathivet, Anthony Meyer, Ludovic Pellat de Villedon, Benjamin Steinitz, Stéphane Turisk et Marc Maison. 

Une fois le conseil élu, ses membres procéderont à l’élection du bureau puis du président. Mathias Ary Jan, le président sortant, ne souhaite pas postuler à nouveau à la présidence, s’il est élu administrateur. « Les trois années qui s’achèvent m’ont beaucoup accaparé et je souhaite retrouver mon activité principale de galeriste et marchand de tableaux », a-t-il expliqué.

Nul doute que la Biennale sera un enjeu de ces élections. Dans une lettre datée du 18 octobre dernier jointe à la convocation et que le JDA a pu se procurer, Marc Maison écrit : « je n’ai pas participé à la Biennale 2019 car j’ai été déçu de l’édition 2018. Il m’a été expliqué que l’édition 2019 serait un « événement ». Je n’ai pas été convaincu et je dirais même que c’est tout le contraire qui s’est produit. La Biennale 2019 est devenu un salon de 5 jours, sans saveur, sans prestige »

Pour lui, « il y a urgence. Si nous ne réagissons pas maintenant, le Syndicat va disparaître avec comme répercussion la fin de la Biennale et c’est toute la profession qui en subira les conséquences ». Il ajoute que la Biennale « doit rester un événement qui se déroule tous les deux ans, comme historiquement. C’est notre marque ». Pour finir, il annonce qu’il souhaite aussi « convaincre la Haute Joaillerie de revenir ».

D’autant que le Salon Fine Arts Paris risque de faire de l’ombre à la Biennale. Ses organisateurs viennent d’annoncer que sa prochaine édition, du 18 au 22 novembre 2020, se tiendra non plus au Carrousel du Louvre mais dans la cour du Dôme des Invalides, permettant ainsi d’accueillir plus d’exposants (70 au lieu de 40 actuellement) et davantage de spécialités.
 

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