PARIS
La 46e édition accueillera 197 galeries venues de 29 pays dont 27 % d'enseignes françaises, soit moins qu’en 2018.
La Fiac (Foire internationale d’art contemporain) est le grand-rendez-vous de l’année qui permet à Paris de rayonner sur le marché de l’art contemporain. Cette 46e édition, dont la liste des participants a été dévoilée hier, ne devrait pas déroger à la règle. Elle rassemblera sous la verrière du Grand Palais, du 17 au 20 octobre, 197 enseignes, soit deux de plus qu’en 2018, venues de 29 pays, contre 27 l’an dernier. Cinq pays font leur entrée : l'Islande (*), la Côte d’Ivoire, la Pologne, la République Tchèque et l’Iran, en pleine actualité.
Au total 73 % des galeries sont étrangères. Parmi elles, on retrouve les grandes enseignes que sont Gagosian, la White Cube, Pace ou Marian Goodman ainsi que Lévy Gorvy (**).
Les visiteurs seront donc peu dépaysés, puisque le taux de renouvellement est de seulement 14 % dans le secteur général. Un chiffre relativement bas, mais qui reste malgré tout supérieur à celui d’Art Basel, qui est de seulement 4 % dans le secteur général.
Symétriquement la participation française est en baisse à 27 % contre 31 % en 2018. Un chiffre qui devrait alimenter le débat récurrent sur le faible nombre de galeries françaises. Elles ne seront que 54 contre 59 en 2018. Parmi elles, c’est sans surprise que reviennent les incontournables telles que Nathalie Obadia, Templon, Perrotin ou Chantal Crousel. Certaines font leur retour à l’instar de la Galerie Papillon ou Campoli Presti. D’autres rejoignent la manifestation pour la première fois. C’est le cas de la galerie d’art contemporain africain Magnin-A, de Joseph Tang, de VNH ou encore de la galerie Hopkins tournée vers l’art moderne.
Le secteur Lafayette, consacré aux jeunes galeries, accueillera, comme l’an dernier, 10 participants. Parmi eux, Édouard Montassut (Paris), seule enseigne française de la sélection, et Arcadia Missa (Londres) reviennent. Soft Opening (Londres) et Jenny’s (Los Angeles) participeront pour la première fois. Le secteur du Design, réintroduit en 2017, conserve la même sélection de 5 galeries parisiennes que les deux années précédentes.
Pour la Fiac, il s’agit de l’avant-dernière édition dans le Grand Palais, avant que ce dernier ne ferme pour travaux de 2021 à 2023. Il est prévu que la foire déménage dans une structure éphémère sur l'esplanade du Champ-de-Mars.
(*) Nous avions oublié de mentionner l'Islande dans les cinq pays qui font leur entrée à la Fiac en 2019.
(**) Et contrairement à ce que nous avions écrit (« La galerie Lehmann Maupin fait son retour ») la galerie Lehmann Maupin ne participera pas à la Fiac en 2019.
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La Fiac encore un peu plus internationale
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