FAB Paris monte en gamme

La fusion entre Fine Arts Paris et la Biennale des antiquaires, désormais réunies sous l’unique nom de FAB Paris, se confirme. Pour cette 2e année de mariage, l’édition se tient au Grand Palais éphémère (au lieu du Carrousel l’an passé). Un bon point pour l’événement, dont la scénographie est confiée à l’architecte d’intérieur Sylvie Zerat. Pour dynamiser le tout, un programme d’artiste est lancé. C’est le violoncelliste Gautier Capuçon qui inaugure cette initiative, à charge pour lui de sélectionner ses coups de cœur parmi les œuvres exposées. Quant à l’institution invitée, c’est cette année le Mobilier national, dont les pièces sont mêlées à des œuvres contemporaines prenant place dans un espace mis en valeur par Paul Bonlarron, lauréat du prix Mobilier national à la Design Parade 2022.Ce changement de lieu a pour conséquence immédiate une augmentation du nombre de participants, de 84 à 110, dont 34 étrangers, venus de 12 pays différents. Font aussi leur entrée 41 nouveaux marchands, dont la moitié sont étrangers. Parmi eux figurent notamment von Vertes (Suisse), Ana Chiclana (Espagne) ou encore Boulakia (Royaume-Uni). Ce salon se voulant généraliste, pas moins de 20 spécialités sont représentées. Certaines sont peu fournies, à l’instar de l’orfèvrerie, avec seulement un exposant (Kunsthaus Kende), ou les cadres anciens, qui en recensent deux (la Galerie Montanari et Antoine Béchet). À l’inverse, la section d’art moderne compte 32 exposants, dont 13 nouveaux venus, notamment les galeries parisiennes Hélène Bailly, Zlotowski ou Fleury. À côté, le secteur des tableaux anciens est également bien représenté avec 24 marchands.D’autres disciplines sont renforcées : sous-représentés l’an passé, l’archéologie passe de deux à cinq marchands (avec les nouveaux, Cahn, Cybèle, Eberwein), tandis que les arts d’Asie en comptent désormais autant, contre seulement un l’année dernière. La partie Design est également plus conséquente, et, malgré l’absence du marchand parisien Oscar Graf, six nouvelles enseignes intègrent la discipline, à l’instar des galeries américaines Geoffrey Diner et Demisch Danant ou des parisiennes Anne-Sophie Duval, Pascal Cuisinier et Marcelpoil (*).