À quelques exceptions près, le cœur des artistes plasticiens penche plutôt à gauche, et celui de leurs diffuseurs et collectionneurs, majoritairement droite. C’est dire si des deux côtés de la chaîne, la vision de la société, mais aussi les intérêts, divergent.
L’État prendrait enfin en charge la différence. « Mais l’État tiendra-t-il son engagement et sur combien d’années ? », s’interroge l’artiste Antoine Perrot. Pour les galeries, la baisse de cette contribution n’a rien de dramatique. « Si le régime était déficitaire, ce serait choquant. Mais, malgré la baisse de la cotisation, le régime reste excédentaire », assure un galeriste. La réduction de cette cotisation n’est d’ailleurs qu’un cadeau tout relatif aux galeries, car il ne compense pas vraiment l’application du droit de suite. Ce que les professionnels ne mesurent pas encore, c’est la nouvelle transparence qu’induit le droit de suite. Comme cette redevance est déclarative auprès des sociétés de perception, les créateurs sauront précisément à quel prix leurs oeuvres sont vendues par les galeries.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Droit de suite : suite
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°259 du 11 mai 2007, avec le titre suivant : Droit de suite : suite