« J’ai toujours adoré chiner, mais je n’avais pas envie d’être marchand », rapporte Claude Aguttes.
Après des études à Paris, il reprend une étude de commissaire-priseur à Clermont-Ferrand. Innovateur, il édite des catalogues de ventes attirant une large clientèle. Vingt ans plus tard, il saisit l’opportunité de se redéployer à Neuilly-sur-Seine, quitte à éponger les dettes de son prédécesseur.
Homme d’affaires ambitieux, fonceur et hyperactif, Claude Aguttes fait partie des commissaires-priseurs auxquels la fin du monopole de leur métier en 2000, a donné un sérieux coup de fouet. Neuilly devient trop petit. Il s’associe alors avec Dan Coissard, expert-courtier en tableaux modernes travaillant entre Paris et New York. Il organise rapidement des ventes de prestige à l’hôtel Drouot, nouvelle vitrine de sa réussite. En quelques années, il se hisse à la 5e place des maisons de ventes françaises, avec 50 millions d’euros de produit de ventes en 2007.
À la rentrée 2008, il s’offre l’hôtel des ventes des Brotteaux de Lyon, l’une des plus grosses maisons de ventes aux enchères françaises en région, qui est aussi une ancienne gare du début du xxe siècle, classée Monument historique. Cela ne pouvait laisser indifférent cet amateur de belles pierres, possédant à titre privé une maison d’architecte de la fin du XVIIIe, deux châteaux médiévaux auvergnats ainsi qu’un troisième dans le Berry, tous classés, eux aussi.
1948
Naissance à Bourges.
1974
Après avoir étudié le droit à l’université, il devient commissaire-priseur à Clermont-Ferrand.
1996
Rachète l’hôtel des ventes Neuilly-Drouot à Neuilly-sur-Seine.
2008
Rachète la société de ventes Anaf Arts Auction à Lyon.
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Claude Aguttes, la pierre et le marteau
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°607 du 1 novembre 2008, avec le titre suivant : Claude Aguttes