C’est à la fin des années 1990 que Christophe Gaillard achète sa première œuvre, une photographie de Pierre Molinier.
Il est alors régisseur de scène à l’Opéra et c’est un ami chanteur qui lui fait découvrir l’univers magique de Drouot. Il est intrigué par ce lieu où défilent sous ses yeux des œuvres et des objets de toutes époques. Une expérience intemporelle qui nourrira plus tard sa manière très ouverte d’exercer son métier de galeriste. Après avoir été marchand d’art en appartement, Christophe Gaillard décide en 2007 d’ouvrir sa propre galerie. Il réalise alors très vite que faire du second marché ne lui suffit pas, et se tourne vers l’art contemporain. Un pas est franchi avec le solo show de la jeune Chiharu Shiota, en 2009. Jusqu’à ce qu’il déménage rue Chapon, en 2015, Christophe Gaillard n’a depuis cessé de défendre librement ses choix. Ce qu’il aime , c’est découvrir. Au fil des années, Christophe Gaillard s’est ainsi autant intéressé à des figures historiques de l’art contemporain qu’à des artistes émergents français et internationaux. Et s’il demeure réfractaire à l’idée de se limiter à un seul médium, il a toutefois su affirmer des choix pertinents en termes de peinture, de Julien des Monstiers à Hélène Delprat. Ambitieux, Christophe Gaillard l’est sans nul doute, en témoigne clairement son regard tourné vers l’international, par des collaborations avec de puissantes galeries partenaires, mais aussi par l’ouverture récente d’un nouvel espace à Bruxelles, ou sa présence sur de nombreuses foires, à Paris comme à l’étranger.
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Christophe Gaillard, galeriste en vogue
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°770 du 1 décembre 2023, avec le titre suivant : Christophe Gaillard, galeriste en vogue