Choices dévoile le programme de la 4e édition de Paris Gallery Weekend

Un week-end de vernissages, de rencontres, d’événements : le rendez-vous du printemps des galeries parisiennes inaugure une formule renouvelée, en partenariat avec Talking Galleries, sur le principe des conversations entre collectionneurs et galeristes. « Ce partenariat est une première, l’idée étant de lancer une journée professionnelle la veille du week-end des galeries », a confié au Journal des Arts la galeriste Marion Papillon, initiatrice de Choices. « L’objectif est de rassembler un certain nombre de personnes à l’occasion de trois " talks " autour de la question de la collection et plus particulièrement la façon dont les collectionneurs aujourd’hui s’investissent autrement pour soutenir la création, en s’associant au financement des productions, des expositions, au-delà de l’acquisition d’œuvres d’art. »

Les discussions seront animées par deux journalistes avec, à chaque fois, un collectionneur et un galeriste. Chantal Crousel est invitée à participer au premier échange en ouverture de cette journée. Participera également Aldo Rubino, collectionneur argentin, à l’initiative du Musée d’art contemporain de Buenos Aires. Samia Saouma interviendra pour la galerie Max Hetzler, installée depuis quelques années à Paris, qui connaît bien le week-end des galeries pour avoir été à l’initiative de celui de Berlin. Les noms d’autres personnalités sollicitées sont en attente de confirmation.

Sans exposition à l’ENSBA, l’édition 2017 se recentre sur le parcours entre les galeries participantes, jeunes et établies - en tout plus d’une trentaine . Cette année encore, plusieurs publics sont attendus : collectionneurs étrangers invités par les galeries, français provinciaux faisant le déplacement et amateurs. Dans les différents quartiers de la capitale, de nombreuses galeries seront en vernissage avec des expositions et des programmes dédiés (voir la liste ci-après), des rencontres et événements, visites commentées, signatures d’ouvrages, etc.

« Aujourd’hui, une ville comme Paris ne peut pas se permettre de ne pas avoir un week-end des galeries qui valorise le dynamisme d’une scène et montre qu’il n’y a pas que les foires, ajoute Marion Papillon. Le concept du Gallery Weekend existe partout dans le monde, à Chicago, Séoul, Beijing... Berlin a un statut différent, sans foire puissante. Les gens ont moins d’excuses d’aller à Berlin qu’à Paris, où les étrangers peuvent vouloir venir pour plein de raisons, même s’ils viennent moins depuis les attentats. Raison de plus pour s’appuyer sur la culture et l’art pour inciter à voyager. Il s’agit pour nous, au bout de quatre ans, de devenir un moment phare pour mettre en avant la qualité des propositions en art contemporain à Paris, à une date qui suit l’ouverture de la Biennale de Venise, pour laquelle de nombreux collectionneurs internationaux - d’outre-Atlantique, notamment - viennent en Europe. » Dernière confidence de la galeriste : la création pour 2018 d’un comité de réflexion avec plusieurs galeries pour renforcer la dynamique collective autour de l’événement.