PARIS [18.01.12] - Le ministre de la Culture a présenté ceux qui sont sans doute ses derniers vœux à la presse, en vantant son bilan.
« Si rien de tout cela ne marche, alors je me rachèterais un scooter ». C'est par cette note d'humour, quelque peu sibylline, que Frédéric Mitterrand – qui avait dû se résigner à l'emploi des voitures de fonction de la République quelque temps après son arrivée Rue de Valois - a clôt la présentation de ses vœux à la presse, le 17 janvier 2012. Un exercice auquel le ministre de la Culture et de la Communication se prêtait pour la dernière fois, avant la fin du quinquennat, et qu'il aura transformé en présentation flatteuse de son bilan.
Dressant un inventaire à la Prévert de son action menée depuis juin 2009 dans tous les domaines couverts par son ministère, du patrimoine aux médias, Frédéric Mitterrand n'a pas manqué de se poser en adversaire des prophètes de la « dépression culturelle », insistant sur la préservation d'un budget qui n'aurait pas, selon lui, servi de « variable d'ajustement ».
L'heure était donc à l'autosatisfaction et à l'occultation de quelques dossiers en souffrance. Son discours, émaillé de quelques annonces inédites mais noyées dans le flot des mots, telle la création d'un fonds de dotation destiné à soutenir la démocratisation culturelle, restera donc à l'image du ministre Mitterrand : brouillon, animé parfois de quelques saillies, peu académique et encore moins technique. Il a notamment évoqué une exposition d’art français en Azerbaïdjan, que Le Journal des Arts avait révélée il y a quelques mois.
Son prolongement sera à découvrir, dès la semaine prochaine, dans un étrange ouvrage bilan (intitulé Le Désir et la chance), rédigé à quatre mains sous les ors de la Rue de Valois.
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Les demi-adieux de Frédéric Mitterrand
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Abonnez-vous dès 1 €Frédéric Mitterrand, lors du Festival de Cannes 2010, aux côtés de Gilles Jacob - © photo Georges Biard - 2010 - Licence CC BY-SA 3.0