Par la qualité de sa ligne éditoriale centrée sur le documentaire, sa convivialité, sa gratuité aussi, ImageSingulières est devenu un rendez-vous prisé par les professionnels et les amateurs de photographie.
Pour la quatrième édition du festival, l’Algérie, l’Amérique du Sud et le Japon forment trois thèmes autour desquels se développent des travaux qui retiennent l’attention. Comme ceux de Bruno Boudjelal, Omar D. et Katia Kameli sur l’Algérie d’aujourd’hui ou ceux de Jan Banning sur les meurtrissures causées à vie par les Japonais durant la Seconde Guerre mondiale aux femmes indonésiennes. Regards introspectifs que porte en 1943 Ansel Adams sur les ressortissants américains d’origine japonaise placés dans des camps d’internement. Pour l’Amérique du Sud, se livrent d’autres séries sans concession : celles de Sebastian Liste, Rafael Trobat et Patrick Bard.
La toute nouvelle Maison de l’image documentaire, locaux de l’association CéTàVOIR aux animateurs – Valérie Laquittant, Gilles Favier – organisateurs du festival avec la complicité de Christian Caujolle, accueille pour sa part l’exposition collective « Quand les murs parlent » en ses lieux, où la scénographie amorcée depuis la gare de Sète achève son propos sur les murs qui divisent. Saga photographique, qui au Chais des Moulins, où se déroulent les projections, révèle le « Scrapbook » de Gilles Caron et la narration poétique de Stephan Vanfleteren sur son pays, la Belgique. Découvrir aussi, parmi les autres propositions du festival, le regard de Christopher Anderson sur Sète, fruit d’une résidence dans la ville l’été dernier.
« ImageSingulières », Sète (34), www.imagesingulieres.com
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Un festival photo hors des sentiers battus
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°646 du 1 mai 2012, avec le titre suivant : Un festival photo hors des sentiers battus