Quand avez-vous pris la décision de faire venir « Controverses » à la Bibliothèque nationale de France ?
J’avais entendu parlé de la préparation de cette exposition ; je suis donc allée la voir à Lausanne. Là, devant l’accrochage et le catalogue édité pour l’occasion [aux éditions Actes Sud, lire L’œil n° 607], je me suis dit : quelle pertinence ! « Controverses » soulève des questions que tout le monde se pose en matière de photographie, et notamment aujourd’hui avec les nouveaux médias qui offrent certes de nouvelles possibilités, mais qui autorisent aussi des glissements. J’aurais aimé monter cette exposition, alors j’ai décidé de l’inviter à Paris, à la BnF qui a une vocation encyclopédique et pédagogique, afin de la partager avec le public.
La BnF elle-même a été à l’origine, en 2005, d’un « glissement » avec l’affiche de l’exposition Sartre…
Je dois reconnaître que « Controverses » m’a soulagée, car notre erreur prend aujourd’hui du sens et devient même un cas d’école [voir page ci-contre]. L’image est compliquée à « manier », personne n’est jamais à l’abri d’un dérapage, ce que montre de manière exemplaire « Controverses ».
Qu’avez-vous apporté à l’exposition ?
Nous lui avons ajouté trois clichés, dont deux récents : une photo de Zucca exposée pour « Des Parisiens sous l’Occupation » et l’autre de Rip Hopkins montrant un gardien d’Orsay posant nu devant Le Déjeuner sur l’herbe. La controverse en photo est un sujet inépuisable, l’exposition pourrait s’enrichir tous les mois…
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Questions à… Sylvie Aubenas
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°612 du 1 avril 2009, avec le titre suivant : Questions à… Sylvie Aubenas