Conservatrice au Musée national d’art moderne, commissaire de l’exposition
Quel est le prétexte de cette exposition ?
C’est la possibilité qui nous a été offerte par le Whitney Museum de faire venir le Cirque en France où on ne l’a pas vu depuis plus de 25 ans. Parce que c’est à Paris que l’artiste l’a imaginé, l’idée s’est alors imposée de faire une rétrospective de cette période.
En quoi le Cirque a-t-il été déterminant pour l’artiste et, plus largement, pour l’art contemporain ?
Le Cirque est l’occasion pour Calder de mettre au point tout un vocabulaire de formes nouvelles qui inaugurent le concept de sculpture cinétique. Ingénieur de formation, il invente non seulement les mobiles mais aussi tout un monde d’objets motorisés.
La mise en action du Cirque tient d’une vraie performance dans laquelle le corps est engagé. Il y a ensuite tout un travail sur le son – Calder travaille avec Varese dès 1933 – et enfin une certaine dimension d’œuvre d’art totale, notamment dans sa façon d’occuper l’espace.
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Questions à… Brigitte Leal
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°611 du 1 mars 2009, avec le titre suivant : Questions à… Brigitte Leal