Vous voulez voir Steve McQueen ?
Il vous faut prendre un ticket et vous représenter quelques heures plus tard, voire le lendemain au motif que le nombre de places est limité à chaque séance. Revenu, vous assistez à la projection sur double écran d’un film dont le prétexte est de nous montrer les Giardini hors temps de Biennale : une succession de plans-séquences sans événement, entre vues désertées et désolées des pavillons, des lévriers errant et fouinant des ordures, des silhouettes improbables qui traînent et se rencontrent… Bref, tout un lot d’images clichés, complaisantes, sans véritable invention filmique pour un rendu privé de sens autre qu’un simple et trivial état des lieux. Où commence votre calvaire, c’est lorsque vous vous rendez compte que vous êtes pris en otage et ne pouvez sortir avant la trentaine de minutes que dure la projection.
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Pour ou contre Steve McQueen au pavillon britannique ? - Contre !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°615 du 1 juillet 2009, avec le titre suivant : Pour ou contre Steve McQueen au pavillon britannique ? - Contre !