LYON
Art Contemporain - Sur l’invitation d’Isabelle Bertolotti, directrice artistique de la Biennale d’art contemporain de Lyon, c’est Alexia Fabre (à la tête de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris) qui en assure cette année le commissariat.
Intitulée « Les voix des fleuves – Crossing the water », cette 17e édition adopte le thème des relations humaines et réunit près de 80 artistes dont les œuvres sont réparties dans neuf lieux. Le parcours se donne à lire du nord au sud de la métropole, du Musée d’art contemporain (Mac Lyon) jusqu’au Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gall et la Cité de la Gastronomie – et au-delà, sur tout le territoire, à travers le programme Résonance. La Biennale investit les Grandes Locos, un ancien « technicentre » de la SNCF regroupant un spectaculaire ensemble de bâtiments industriels en cours de réhabilitation. Une quarantaine d’œuvres seulement y sont réparties, la plupart monumentales, selon une scénographie fluide qui ménage des respirations. Les vidéos (entre autres, Ride, 2024, de Jérémie Danon et Kiddy Smile, road movie nocturne et disert sur la représentation des corps noirs dans le paysage médiatique français) sont projetées dans des containers, pour de meilleures conditions de visionnage. La Biennale multiplie par ailleurs les focus sur des ensembles d’œuvres, notamment au Mac Lyon, offrant une expérience plus riche avec, par exemple, des installations de Taysir Batnaji, convoquant la mémoire de Gaza.
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Le terrain de jeu de la Biennale
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°780 du 1 novembre 2024, avec le titre suivant : Le terrain de jeu de la Biennale